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  • Quel est le syndrome de pédanterie grammaticale ?
    Le syndrome de la pédanterie grammaticale est un trouble du comportement linguistique, à la frontière entre la psychologie et la sociolinguistique. Il ne s’agit pas d’une pathologie reconnue dans les manuels médicaux comme le DSM-5, mais d’un phénomène comportemental observé chez certaines personnes ayant un besoin compulsif de corriger les fautes de langage ou d’orthographe des autres — souvent de manière inappropriée ou insistante.Une obsession linguistiqueLes personnes atteintes de ce syndrome éprouvent une irritation disproportionnée face aux erreurs grammaticales ou syntaxiques. Qu’il s’agisse d’une faute d’accord, d’un accent oublié ou d’un anglicisme, elles ressentent le besoin irrépressible de corriger. Cette réaction peut survenir aussi bien dans une conversation écrite que parlée, et dépasse souvent le simple réflexe de précision linguistique : elle devient un mécanisme de contrôle et d’anxiété.Une forme de rigidité cognitiveSur le plan psychologique, la pédanterie grammaticale s’apparente à une forme de perfectionnisme rigide. Certaines études ont suggéré que les personnes qui en souffrent présentent parfois des traits obsessionnels-compulsifs légers : besoin d’ordre, de structure, et faible tolérance à l’ambiguïté. Corriger les fautes leur procure un sentiment de maîtrise et de soulagement temporaire, comparable à celui ressenti par une personne maniaque après avoir rangé un objet déplacé.L’origine du termeLe terme “Grammar Pedantry Syndrome” est popularisé par un article humoristique du BBC Magazine en 2013, avant d’être repris dans divers blogs de linguistes. Le phénomène a toutefois une base cognitive réelle : une étude de l’Université du Michigan publiée dans PLOS ONE (2016) a montré que les personnes les plus sensibles aux fautes grammaticales dans les e-mails étaient souvent moins ouvertes et plus consciencieuses, selon les cinq grands traits de personnalité (Big Five).Une question de tolérance linguistiqueLe syndrome pose aussi un enjeu social : la correction permanente peut être perçue comme une forme de snobisme intellectuel ou d’agressivité passive. Les linguistes rappellent qu’une langue est vivante et que ses “fautes” sont souvent le moteur de son évolution. En d’autres termes, corriger n’est pas toujours enseigner : cela peut aussi briser la communication.En somme, la pédanterie grammaticale n’est pas une maladie, mais une manière anxieuse et rigide de gérer le désordre linguistique. Elle interroge notre rapport à la norme, à la culture, et à l’identité : vouloir préserver la langue, oui ; mais au risque d’oublier qu’elle appartient d’abord à ceux qui la parlent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Je vous présente mon nouveau label de podcasts
    Voici les 3 premiers podcasts du label Audio Sapiens:1/ SurvivreApple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/survivre-histoires-vraies/id1849332822Spotify:https://open.spotify.com/show/6m4YqFSEFm6ZWSkqTiOWQR2/ A la lueur de l'HistoireApple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/a-la-lueur-de-lhistoire/id1849342597Spotify:https://open.spotify.com/show/7HtLCQUQ0EFFS7Hent5mWd3/ Entrez dans la légendeApple Podcasts:https://open.spotify.com/show/0NCBjxciPo4LCRiHipFpoqSpotify:https://open.spotify.com/show/0NCBjxciPo4LCRiHipFpoqEt enfin, le site web du label ;)https://www.audio-sapiens.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Rebouillir l’eau est-il dangereux pour la santé ?
    La croyance selon laquelle faire bouillir plusieurs fois la même eau serait dangereux circule depuis longtemps. En réalité, tout dépend de ce que l’on entend par « dangereux » et du type d’eau utilisée. Sur le plan chimique, rebouillir de l’eau n’est pas intrinsèquement nocif, mais dans certaines conditions, cela peut effectivement concentrer des substances indésirables.Quand on fait bouillir de l’eau, une partie s’évapore. Si on recommence l’opération plusieurs fois, le volume d’eau diminue, mais les minéraux et contaminants dissous — eux — restent. Cela signifie que des composés tels que le fluor, le nitrate, l’arsenic ou le plomb peuvent se retrouver légèrement concentrés après plusieurs bouillies. Dans des régions où l’eau du robinet contient déjà ces éléments à des niveaux proches des seuils réglementaires, une concentration supplémentaire peut poser un problème, notamment pour les nourrissons, les femmes enceintes ou les personnes fragiles.Une étude publiée en 2015 dans la revue Environmental Science & Pollution Research a montré que dans certaines zones à forte teneur en arsenic, rebouillir l’eau pouvait en effet augmenter le risque d’exposition chronique. Toutefois, il faut préciser que ces cas concernent des contextes où l’eau est déjà polluée à la source. Dans les pays où la qualité de l’eau est strictement contrôlée — comme en Europe —, cette concentration reste infime et sans danger pour la santé.Le rebouillage ne modifie pas non plus la structure de l’eau, contrairement à ce que prétendent certains discours pseudoscientifiques. Il ne crée pas de « molécules toxiques » ou de transformations chimiques mystérieuses. En revanche, il peut avoir un léger effet gustatif : en chauffant trop longtemps, l’eau perd une partie de son oxygène dissous, ce qui lui donne parfois un goût « plat » ou « lourd ».En résumé :Non, rebouillir l’eau du robinet n’est pas dangereux dans les pays où elle est potable.Oui, cela peut poser problème si l’eau contient déjà des contaminants chimiques, car ils se concentrent légèrement à chaque évaporation.Et non, cela ne la rend pas toxique ni « morte », contrairement à certaines idées reçues.Conclusion : une eau saine le reste, même rebouillie, mais il est inutile — et parfois contre-productif — de la faire bouillir plusieurs fois. Mieux vaut utiliser un filtre domestique si l’on craint la présence de métaux lourds ou de nitrates. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:56
  • Pourquoi ne faut-il pas boire uniquement de l'eau ?
    Pendant des années, le message a semblé simple : pour rester bien hydraté, il faut boire beaucoup d’eau. Pourtant, une vaste étude publiée dans le British Journal of Nutrition vient nuancer cette idée reçue. Menée sur près de 200 000 personnes dans plusieurs pays, cette recherche révèle que l’eau n’est pas le seul acteur de l’hydratation optimale. Thé, café et même certaines boissons lactées ou légèrement sucrées participeraient, eux aussi, à maintenir un bon équilibre hydrique et métabolique.L’étude s’est intéressée non seulement à la quantité de liquide absorbée, mais aussi à la manière dont le corps la retient. Car une hydratation efficace ne dépend pas uniquement du volume bu, mais de la capacité de l’organisme à conserver l’eau dans ses tissus. Or, le café et le thé, longtemps accusés d’être déshydratants à cause de leur caféine, se révèlent en réalité de bons contributeurs à l’équilibre hydrique, lorsqu’ils sont consommés avec modération. Les chercheurs ont montré qu’une à trois tasses par jour n’entraînent pas de perte d’eau significative, et peuvent même favoriser la vigilance, la concentration et la santé cardiovasculaire.Le secret réside dans la diversité des apports. L’eau reste indispensable, bien sûr : elle représente la base de l’hydratation. Mais les boissons contenant des minéraux, des antioxydants et un peu d’énergie (comme le lait, les infusions, ou le café léger) enrichissent ce bilan. Le lait, par exemple, grâce à sa teneur en sodium, potassium et protéines, offre un excellent pouvoir de réhydratation, supérieur à celui de l’eau seule après un effort. De même, les tisanes et thés verts, riches en polyphénols, aident à lutter contre l’oxydation cellulaire tout en hydratant efficacement.Les chercheurs rappellent aussi que l’alimentation joue un rôle crucial : les fruits et légumes, gorgés d’eau et d’électrolytes, représentent jusqu’à 20 % de nos apports hydriques quotidiens. Ainsi, une soupe, un yaourt ou une orange participent autant à l’hydratation qu’un grand verre d’eau.En conclusion, bien s’hydrater ne consiste pas à boire uniquement de l’eau à longueur de journée, mais à adopter une approche globale : varier les boissons, écouter sa soif et intégrer des aliments riches en eau. Le corps a besoin d’équilibre, pas d’excès. Et cette étude nous rappelle que la santé ne se joue pas seulement dans la quantité d’eau bue, mais dans l’harmonie subtile entre diversité, modération et plaisir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • D'où vient l’Oscillococcinum ?
    L’Oscillococcinum est un médicament homéopathique largement connu, notamment en France, où il est souvent utilisé pour prévenir ou soulager les symptômes de la grippe. On le trouve sous forme de petites granules sucrées à faire fondre sous la langue, présentées comme un moyen « naturel » de renforcer les défenses immunitaires. Mais derrière cette image douce et familière se cache une histoire aussi étonnante que controversée.Tout commence en 1917, pendant la Première Guerre mondiale. Un médecin militaire français, Joseph Roy, observe au microscope le sang de patients atteints de la grippe espagnole, une pandémie dévastatrice. Il croit alors y voir de mystérieux « oscillocoques », de minuscules bactéries en mouvement rapide, qu’il pense responsables non seulement de la grippe, mais aussi d’autres maladies graves comme le cancer, la tuberculose ou encore la syphilis. Roy imagine alors avoir trouvé la cause universelle de nombreuses affections humaines.Problème : ces fameuses bactéries n’existent pas. Les « oscillocoques » n’ont jamais été observés par d’autres scientifiques, et il est aujourd’hui établi que la grippe est causée par un virus, invisible au microscope optique de l’époque. Malgré cela, Roy reste convaincu de sa découverte et cherche à créer un remède capable de neutraliser ces organismes supposés. Il se tourne vers l’homéopathie, discipline fondée un siècle plus tôt par Samuel Hahnemann, qui repose sur le principe du « semblable guérit le semblable ».En 1925, Roy élabore ainsi un remède à partir… du foie et du cœur d’un canard de Barbarie (Anas barbariae). Pourquoi ce choix ? Parce qu’il pensait y retrouver les mêmes oscillocoques qu’il croyait voir dans le sang des malades. Ce mélange est ensuite dilué de manière extrême selon les règles homéopathiques — si extrême qu’il ne reste en réalité aucune molécule active de la substance d’origine. Le produit final, vendu sous le nom d’Oscillococcinum, ne contient donc que du sucre et du lactose.Aujourd’hui encore, le laboratoire Boiron commercialise ce remède dans plus de 50 pays. Ses défenseurs affirment qu’il aide à réduire les symptômes grippaux, mais les études scientifiques rigoureuses n’ont jamais montré d’efficacité supérieure à celle d’un placebo. En résumé, l’Oscillococcinum repose sur une erreur d’observation transformée en succès commercial : un exemple fascinant de la longévité des croyances médicales face à la science moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:29

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