La lavande est l'âme de la Provence.... Jean Giono
De la respiration auditive à la découverte olfactive… Avec cet « épisode lavande », notre chaîne de podcasts prend l’auditeur par la main pour lui faire découvrir un lieu devenu viral sur Instagram : le plateau de Valensole. Une terre où l’on s’enracine, où l’on vit bien et longtemps, déclinée à travers trois rencontres. La trilogie débute aux côtés de Maurice Chaspoul et de son cabinet de curiosités. Tenu par l’association « Mémoire vivante de Valensole et de son plateau », le lieu permet d’aller au-delà des clichés pour plonger dans l’histoire d’un site extraordinaire. « Si vous ne savez pas où vous allez, sachez au moins d’où vous venez », répète ce passionné avant de raconter les amandiers des années 20, bien avant l’essor du lavandin. Créateur de la fête de la lavande, qui attire plus de 15 000 personnes chaque année, il incarne également l’esprit cocardier d’un village « où l’on ne vient jamais par hasard ».
Le deuxième volet de cette trilogie des senteurs se déroule aux cotés de Jean-Pierre Jaubert. L’entreprise Terraroma, gérée par sa fille, est à l’origine du retour de la culture de l’amandier sur le plateau de Valensole au début des années 2000. Aujourd’hui, elle produit jusqu’à 40 tonnes d’amandes par an (produit fini débarrassé de sa coque). Premier producteur indépendant de France jusqu’au début des années 2020, Terraroma affiche une traçabilité parfaite de l’intégralité de sa production. Mais au-delà des chiffres, c’est l’amour du plateau qui embaume chacun des mots de Jean-Pierre Jaubert. « Je comprends aujourd’hui tout le bonheur que j’ai d’être né ici et d’avoir grandi ici, sur le plateau. Un lieu qui mérite d’être vu, senti et gouté à chaque saison… y compris en hiver, quand le froid arrive et que l’on partage une truffe avec un bon civet de lièvre. Il faut venir pour comprendre et surtout, il faut prendre le temps de regarder et de profiter ».
Entre balade olfactive et invitation au bien-être, le podcast nous conduit naturellement aux Grandes Marges. Cette troisième découverte est placée sous le signe de la transmission, puisqu ’Alex, aujourd’hui aux commandes de l’exploitation, incarne la quatrième génération de la famille Jaubert. Mais la visite est également une invitation à la dégustation des produits de la ferme, en vente directe, du champ à l’assiette. Ici, on profite d’une visite du verger au gré des saisons avant de s’abandonner à une séance de massage au cœur des champs d’oliviers. Le podcast se termine par une dégustation d’huiles d’olive dont on ressort l’eau à la bouche… Comme le symbole d’un plateau désormais métamorphosé en gourmandise. A déguster sans modération !
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