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  • Le décodeur du cerveau
    Olivier Locufier évolue depuis les années 1990 dans l’univers de la tech, entre grands groupes américains et créations d’entreprises. Avant de co-fonder Human Augmented Brain Systems (HABS) en 2023, il a développé plusieurs sociétés dans la cybersécurité, la biométrie et le chiffrement, revendues après avoir introduit des technologies d’authentification par empreinte, reconnaissance faciale ou analyse de l’iris.L’idée d’HABS naît d’une expérience personnelle : la difficulté des médecins à mesurer la douleur ressentie par sa fille, hospitalisée très jeune. Spécialiste du traitement du signal, Locufier s’interroge alors sur la possibilité de décrypter les ondes cérébrales comme une données biométrique. Il constitue des bases électroencéphalographique, publiques et privées, et s’entoure de chercheurs, notamment à Saclay, pour développer trois algorithmes clés : l’unicité, la continuité et un outil de « décryptage » permettant d’isoler des neuromarqueurs.Ces avancées conduisent HABS à classifier émotions, douleur, fatigue, alcool, drogue, burn-out ou dépression, et à explorer l’authentification par la pensée. L’entreprise cible aujourd’hui plusieurs marchés — neuromarketing, santé, sécurité routière, cybersécurité — tout en développant des capteurs miniaturisés capables de traiter les signaux directement sur l’appareil pour garantir la confidentialité. HABS prépare une levée de fonds d’environ 200 millions d’euros pour accélérer la collecte de données cérébrales et renforcer sa puissance de calcul. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    36:28
  • Small data is beautiful !
    Grégory Herbert est le CEO de Frisbii, une société qui accompagne les entreprises par abonnement dans la gestion de leurs revenus, de la facturation aux paiements en passant par la prévision financière. Arrivé il y a un an et demi à la tête de cette entreprise soutenue par le fonds américain PSG Equity, il pilote une plateforme récemment unifiée sous la marque Frisbii, présente en France, en Allemagne, au Danemark, en Pologne et en Serbie.Avant de prendre les rênes de Frisbii, Grégory Herbert a passé près de sept ans chez Dataiku, où il a rejoint l’équipe en 2017, alors que la pépite française ne comptait qu’une soixantaine d’employés. Il y a contribué à la montée en puissance spectaculaire de l’entreprise, devenue un acteur mondial majeur de la data science et de l’IA, jusqu’à occuper le poste de SVP et General Manager Europe. Une trajectoire qui s’appuie sur une expertise forgée plus tôt chez LexisNexis, où il participait déjà à l’émergence de l’IA appliquée au droit prédictif.Au fil de ces années, il a été témoin de l’évolution rapide — et parfois chaotique — de l’adoption de l’intelligence artificielle dans les entreprises. De la frénésie des preuves de concept sans retour sur investissement, à l’explosion des modèles génératifs, il plaide aujourd’hui pour une approche pragmatique et frugale, centrée sur la small data et sur des cas d’usage ciblés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    33:30
  • Les bienfaits d'une machine inutile
    Olivier Mével découvre le web au début des années 1990 lors d’une coopération à New York, aux débuts de l’Internet grand public. À son retour en France, il cofonde l’une des premières agences de création de sites, avant de s’engager dans une aventure qui marquera l’histoire des objets connectés. En 2005, avec Rafi Haladjian, ils lancent l'étonnant Nabaztag, lapin Wi-Fi considéré comme le premier objet connecté au monde, vendu à 200 000 exemplaires.Pionnier de l’IoT, Olivier Mével multiplie ensuite les projets — parfois très ludiques, parfois plus industriels — et fonde un bureau d’études travaillant pour EDF, AXA ou La Poste. En 2022, il change de trajectoire et crée Multiplié, une « maison d’édition d’objets » technologiques et poétiques. Son premier produit, la machine, réinvention d’un gadget imaginé en 1952 par Marvin Minsky, refuse obstinément de fonctionner lorsqu’on appuie sur son interrupteur : un bras surgit pour l’éteindre immédiatement.Objet inutile, mais volontairement joyeux, la machine redonne du charme à une technologie devenue anxiogène. Fabriquée en France, précommandée à plus de 2 000 exemplaires, elle revendique un autre rapport au numérique — plus physique, plus libre. Une tech alternative, ludique et créative, héritière des pionniers qui ont façonné l’informatique contemporaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    34:43
  • La vision augmentée du combattant
    Ingénieure en optique formée à SupOptique, Claire Valentin construit depuis vingt ans un parcours autour des technologies les plus sensibles : photonique, optronique, imagerie, détection nucléaire. Avant de devenir directrice de la stratégie d’Exosens, leader mondial des technologies d'amplification, de détection et d'imagerie, elle a passé dix ans à la Délégation générale pour l’armement, finançant des projets de R&D pour l'armée française. Suivront des postes chez Alcatel, en plein boom des télécoms optiques, puis chez Thales dans l’imagerie rayon X, chez Essilor dans les verres ophtalmiques et chez Sofradir (devenu Lynred), spécialiste des détecteurs infrarouges.Elle rejoint Exosens il y a quatre ans, alors que l’entreprise entame une transformation majeure : sortie d’une tentative de rachat par l’américain Teledyne, reprise par le fonds européen HLD, diversification vers les marchés civils et offensive mondiale. L’entreprise est devenue l’un des trois acteurs stratégiques capables de concevoir des tubes intensificateurs d’image pour la vision nocturne — technologie critique utilisée par les forces armées, notamment depuis la guerre en Ukraine qui a replacé le combat d’infanterie au centre des doctrines militaires.Exosens renforce aussi ses positions dans la détection nucléaire — capteurs de neutrons et de gammas pour réacteurs et futurs SMR — et dans l’imagerie scientifique, tout en portant un effort massif de R&D : plus de 60 % du chiffre d’affaires provient de produits lancés depuis 2016. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    34:56
  • L'orfèvre en cybersécurité
    Depuis trente-cinq ans, Michel Van Den Berghe avance sur le front de la cybersécurité. Passé par les géants américains IBM et Computer Associates, il fonde en 2002 sa propre société dédiée à la gestion des identités et introduit en France le concept de « hacking éthique ». En 2014, il cède son entreprise à Orange, qui en fera le noyau d’Orange Cyberdéfense, aujourd’hui leader européen du secteur.En 2020, à la demande de l’exécutif, il imagine un « Beer Sheva à la française » sur le modèle du pôle d'excellence en Israël : installé à la Défense, le Campus Cyber, réunit sur 26 000 m² plus de 120 entreprises publiques et privées. Un lieu unique, conçu comme une ruche d’expertise et d’échanges entre industriels, start-up et institutions, pour élever le niveau de protection national.Parti en 2024, il consacre désormais son énergie à Seclab, une deeptech née chez EDF. La société a mis au point un dispositif électronique capable d’isoler totalement les réseaux critiques sans recourir à une ligne de code : une sorte d’« air gap » électronique qui protège centrales nucléaires, usines ou hôpitaux contre les intrusions.Convaincu que la cybersécurité ne doit plus reposer sur la vigilance humaine mais sur des systèmes infaillibles, Michel Van Den Berghe résume d'une phrase son approche : « Se protéger malgré soi ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    42:00

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Acerca de DeepTechs

Bienvenue dans la saison 3 de DeepTechs, le podcast de Challenges. Un moment particulier pour l’équipe puisque nous avons la grande joie de vous annoncer l’arrivée de Mascaret, le conseil en communication des entreprises de Tech, comme partenaire de notre émission. Challenges et Mascaret ont régulièrement collaboré sur des dossiers divers comme le classement des influenceurs ou le baromètre des initiatives IA des grandes entreprises. Cette collaboration est donc, pour nous, une évolution naturelle. L’ouverture de cette nouvelle saison est aussi l’occasion de rappeler que DeepTechs, c’est d’abord une équipe : Flora Issingui, Maël Lorand, Charly Labyod, Guillaume Payan, et Gilles Fontaine.Avec Gilles Fontaine, rédacteur en chef à Challenges et Guillaume Payan, entrepreneur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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