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  • Les accélérateurs de particules
    Un accélérateur de particules est une machine conçue pour propulser des particules subatomiques – comme des protons ou des électrons – à des vitesses proches de celle de la lumière. En les faisant entrer en collision, les physiciens peuvent observer les constituants fondamentaux de la matière et les forces qui les gouvernent.Une histoire qui commence au XXe siècleLes premiers accélérateurs apparaissent dans les années 1930. Le cyclotron, inventé par Ernest Lawrence, permet déjà de donner une énergie considérable à de petites particules en les faisant tourner en spirale sous l’effet d’un champ magnétique. Ces machines deviennent vite indispensables à la physique nucléaire, puis à la médecine (radiothérapie, imagerie).Après la Seconde Guerre mondiale, les accélérateurs grandissent et se sophistiquent. L’Europe crée le CERN en 1954, organisation internationale qui construit progressivement les plus puissants accélérateurs du monde.Comment ça fonctionne ?Le principe est simple : une particule chargée répond à un champ électrique. En la soumettant à une succession d’impulsions électriques synchronisées, on l’accélère. Des aimants guident ensuite sa trajectoire.Accélérateurs linéaires (linacs) : les particules suivent une ligne droite et gagnent de l’énergie étape par étape.Accélérateurs circulaires : les particules tournent en boucle, accélérées à chaque passage, ce qui permet d’atteindre des vitesses extrêmes.Dans les grands collisionneurs, deux faisceaux tournent en sens inverse avant d’être projetés l’un contre l’autre. Les collisions reproduisent, à petite échelle, des conditions proches de celles du Big Bang.Le plus célèbre : le LHCLe Large Hadron Collider (LHC), au CERN près de Genève, est le plus grand accélérateur de particules jamais construit. Long de 27 km, enfoui sous terre, il fait entrer en collision des protons à des énergies record. C’est grâce à lui que le boson de Higgs, particule clé donnant leur masse aux autres, a été confirmé en 2012.Applications concrètesAu-delà de la recherche fondamentale, les accélérateurs ont de nombreux usages pratiques :en médecine (radiothérapie contre les cancers, production d’isotopes pour l’imagerie),en industrie (stérilisation, analyse de matériaux),en archéologie (datation, étude non destructive d’objets anciens).Un regard vers l’avenirLes physiciens envisagent déjà des machines encore plus puissantes, comme le Future Circular Collider (100 km de circonférence) ou de nouveaux concepts utilisant des plasmas. L’objectif reste le même : explorer plus profondément les mystères de la matière, de l’énergie et de l’univers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • La chapelle Sixtine
    Située au cœur du Vatican, à Rome, la chapelle Sixtine est l’un des joyaux les plus célèbres de l’art mondial. Construite entre 1477 et 1483 sous le pape Sixte IV – dont elle porte le nom – elle servait à la fois de chapelle privée au pape et de salle solennelle pour des cérémonies majeures, comme l’élection des papes lors des conclaves.Une architecture sobreÀ l’extérieur, la chapelle apparaît étonnamment simple : un grand parallélépipède de 40 mètres de long, 13 mètres de large et 20 mètres de haut, proportions identiques à celles du Temple de Salomon décrites dans la Bible. Sa sobriété extérieure contraste avec la richesse de sa décoration intérieure.Un décor monumentalLa première grande campagne de fresques, commandée par Sixte IV, mobilise les meilleurs artistes de l’époque : Botticelli, Ghirlandaio, Pinturicchio ou encore Le Pérugin. Ils peignent les murs latéraux avec deux grands cycles narratifs : la vie de Moïse d’un côté et la vie du Christ de l’autre, soulignant le parallèle entre l’Ancien et le Nouveau Testament.Mais c’est Michel-Ange qui va donner à la chapelle sa renommée éternelle. En 1508, Jules II lui confie la voûte. L’artiste, sculpteur plus que peintre, accepte à contrecœur. Pendant quatre ans, il couvre 800 m² de fresques, représentant la Création du monde, Adam et Ève, le Déluge et de puissants prophètes et sibylles. La scène la plus célèbre est sans doute La Création d’Adam, où Dieu tend le doigt vers l’homme dans un geste universellement connu.Trente ans plus tard, le pape Paul III commande à Michel-Ange un nouvel ensemble : Le Jugement dernier, sur tout le mur derrière l’autel. Cette fresque monumentale (13 x 12 mètres) montre le Christ jugeant l’humanité dans une vision saisissante, mélange de puissance et de drame.Michel-Ange représente les personnages totalement nus, hommes comme femmes, dans des poses puissantes, parfois sensuelles. Certains détails – musculatures saillantes, étreintes, mouvements tourmentés – furent jugés choquants à l’époque.Des contemporains dénoncèrent ces « indécences » au sein d’un lieu sacré. En 1565, quelques années après la mort de Michel-Ange, le peintre Daniele da Volterra fut chargé de couvrir certaines nudités avec des draperies peintes, ce qui lui valut le surnom de « Braghettone », littéralement « le faiseur de caleçons ». Ces ajouts, partiellement retirés lors des restaurations du XXe siècle, rappellent le choc culturel qu’a représenté cette liberté artistique au cœur du Vatican.Un lieu vivantAu-delà de l’art, la chapelle Sixtine est un lieu religieux toujours actif. C’est ici que les cardinaux se réunissent en conclave pour élire un nouveau pape, sous la fresque de Michel-Ange, rappelant le lien entre pouvoir spirituel et grandeur artistique.Restauration et modernitéÀ partir des années 1980, une immense campagne de restauration rend aux fresques leurs couleurs éclatantes, autrefois assombries par la fumée des cierges. Les visiteurs d’aujourd’hui peuvent admirer l’éclat originel de ce chef-d’œuvre, visité chaque année par des millions de personnes.En résumé, la chapelle Sixtine n’est pas seulement un monument artistique, mais aussi un lieu de culte et de décision, où se croisent histoire, foi et beauté universelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Le GPS
    Le GPS a été développé par le département de la Défense américain dans les années 1970, au cœur de la Guerre froide. L’idée : fournir aux forces armées un système de navigation global, capable de fonctionner partout et en toutes conditions, bien plus précis que les méthodes terrestres. En 1978, les premiers satellites expérimentaux sont lancés. Le système devient opérationnel en 1995, avec 24 satellites en orbite. Bien qu’il ait été conçu pour un usage militaire, il a rapidement été ouvert aux civils, devenant la base de nos applications de navigation modernes.Comment ça marche ?Le GPS repose sur une constellation d’au moins 24 satellites placés à environ 20 200 km d’altitude. Chaque satellite émet en continu un signal contenant l’heure exacte (grâce à des horloges atomiques embarquées) et sa position dans l’espace.Un récepteur GPS (dans un smartphone, une voiture, une montre) capte ces signaux. En mesurant le temps que mettent les ondes à parcourir la distance entre le satellite et lui, il calcule la distance à chaque satellite. Avec au minimum 4 satellites, il peut déterminer sa latitude, sa longitude, son altitude et l’heure. C’est le principe de la trilatération.La précisionAu départ, la précision civile était volontairement dégradée par les militaires américains (erreur de 100 mètres environ). Depuis l’an 2000, cette restriction a été levée : aujourd’hui, un smartphone offre une précision de 5 à 10 mètres, voire moins avec les technologies récentes (GPS assisté, corrections différentielles). Pour des usages critiques, comme l’aviation ou la topographie, on combine le GPS avec d’autres méthodes (DGPS, RTK) pour atteindre une précision centimétrique.Un système parmi d’autresLe GPS n’est pas seul. D’autres puissances ont développé leurs propres systèmes : le russe GLONASS, le chinois BeiDou, ou le européen Galileo. Aujourd’hui, la plupart des appareils sont compatibles multi-constellation, ce qui améliore la fiabilité, surtout en zone urbaine ou boisée.Un outil devenu universelLe GPS a transformé notre quotidien : navigation automobile, aviation, transports maritimes, agriculture de précision, cartographie, suivi sportif… Mais il va bien au-delà : il synchronise aussi des réseaux électriques, financiers ou de télécommunications grâce à ses horloges atomiques. Sans lui, nombre de services modernes cesseraient de fonctionner.En résumé, le GPS est un bijou de technologie spatiale, né de la stratégie militaire, devenu un outil civil universel et désormais indispensable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Le FLN
    Le FLN, ou Front de libération nationale, est un acteur central de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Pour bien comprendre sa place, il faut remonter au contexte de la colonisation, aux luttes pour l’indépendance et à la vie politique de l’Algérie post-coloniale. Voici l’essentiel à connaître, présenté de manière pédagogique.1. Un mouvement né dans un contexte colonialL’Algérie est colonisée par la France en 1830, et devient en 1848 un territoire intégré à la République française. Mais les Algériens musulmans sont exclus de la citoyenneté pleine et entière. Cette situation d’inégalités, d’humiliations et de spoliation des terres alimente, dès le début du XXe siècle, des revendications nationalistes.Le FLN naît officiellement le 1er novembre 1954, à travers une série d’attentats coordonnés qui marquent le début de la guerre d’indépendance. Il est fondé par des militants nationalistes issus d’autres mouvements (comme le MTLD de Messali Hadj), mais qui souhaitent une action plus directe et armée.2. Une organisation politique et militaireLe FLN n’est pas un simple parti politique : c’est un mouvement de libération, avec une double structure. Il dirige la lutte politique mais aussi la lutte armée, à travers son bras militaire, l’ALN (Armée de libération nationale). Il mène des actions de guérilla contre l’armée française, organise des grèves, et cherche à rallier la population algérienne.Le FLN s’appuie aussi sur un réseau international : il obtient le soutien de pays comme l’Égypte, la Yougoslavie ou la Chine, et porte la question algérienne à l’ONU.3. La guerre d’Algérie (1954-1962)Le conflit dure huit ans et fait plusieurs centaines de milliers de morts. Le FLN mène une guerre de libération contre la France, mais aussi une guerre interne pour asseoir son autorité. Il commet des attentats, des assassinats ciblés, et des massacres, notamment contre les civils musulmans soupçonnés de collaboration, ou les militants de mouvements rivaux comme le MNA (massacre de Melouza en 1957). Les harkis, combattants algériens pro-français, sont également ciblés. Le FLN utilise aussi la torture, l’intimidation et la violence politique pour imposer sa domination.Face à cela, la répression française est elle aussi brutale : arrestations massives, exécutions, et torture systématique, notamment durant la bataille d’Alger. Le conflit s’achève avec les Accords d’Évian en 1962 et l’indépendance de l’Algérie, mais laisse un lourd héritage de douleurs et de divisions.4. Un parti unique après l’indépendanceAprès l’indépendance proclamée le 5 juillet 1962, le FLN devient le parti unique du nouvel État algérien. Il gouverne sans opposition pendant des décennies, notamment sous la présidence de Houari Boumédiène (1965-1978). Il impose un système socialiste, nationalise les ressources, mais laisse peu de place au pluralisme politique.5. Une légitimité contestéeÀ partir des années 1980, des contestations sociales et politiques émergent. En 1988, des émeutes conduisent à la fin du parti unique. Le FLN perd son monopole, mais reste influent. Il revient au pouvoir à plusieurs reprises et reste aujourd’hui encore un acteur politique majeur, bien que critiqué pour son immobilisme et son héritage autoritaire.Ainsi, le FLN a été le moteur de la lutte pour l’indépendance algérienne, mais son rôle après 1962 divise : pour certains, il est un symbole de libération, pour d’autres, celui d’un pouvoir figé et centralisé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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En 3 minutes, l'essentiel à connaitre sur un sujet de culture générale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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