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  • Un VPN signé Tor, gratuit et sécurisé ?
    Tor revient avec une nouvelle expérimentation : Tor VPN Beta, une application qui bouscule les codes des services VPN traditionnels. Là où un VPN classique établit un tunnel direct entre l’utilisateur et un serveur, Tor VPN emprunte le célèbre système de routage en oignon : cinq nœuds successifs – un d’entrée, trois intermédiaires et un de sortie – chacun géré par des volontaires. Résultat : aucun nœud ne connaît la totalité du trajet, ce qui renforce l’anonymat.Comparé aux VPN multihop, qui reposent sur deux serveurs centralisés et audités, Tor VPN mise donc sur une décentralisation totale. Mais cette sécurité a un prix : des performances nettement inférieures. À l’inverse, les VPN multihop tentent d’équilibrer confidentialité et rapidité. La comparaison avec NymVPN est tout aussi éclairante. Tor VPN suit un chemin fixe, rapide mais traçable si une autorité analyse simultanément le point d’entrée et de sortie. Nym, lui, brouille complètement les pistes : ralentissement volontaire du trafic, flux mélangés entre utilisateurs, paquets factices… un anonymat supérieur, mais au détriment de la vitesse.Tor VPN n’oublie pas les fonctionnalités avancées. Il intègre un routage par application : chaque appli Android peut disposer de son propre circuit et d’une adresse IP unique, rendant impossible les recoupements entre flux. Pour contourner la censure, l’application propose aussi des bridges : obfs4, qui transforme le trafic en données aléatoires, et Snowflake, qui le déguise en appel vidéo. Là encore, Tor va plus loin que les VPN traditionnels, qui se contentent généralement de faire passer leur tunnel pour du HTTPS.Sur le plan technique, le projet repose sur Arti, la nouvelle implémentation de Tor en langage Rust. Plus sûre et plus moderne que l’ancien code en C, elle promet une meilleure gestion mémoire et une sécurité accrue. En revanche, Tor VPN ne permet pas de choisir sa localisation virtuelle, ce qui le rend inadapté pour contourner les catalogues de streaming. Les développeurs restent clairs : Tor VPN Beta n’est pas une solution miracle. Certaines données Android peuvent toujours identifier l’appareil, et en cas de risques de surveillance extrêmes, mieux vaut ne pas l’utiliser. Une certitude en revanche : cette application pousse plus loin la logique d’anonymat, quitte à sacrifier vitesse et confort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:38
  • Malaise chez les employés de Microsoft ? Ils dénoncent !
    Will et Holly Alpine connaissaient bien la maison. Lui travaillait sur l’IA responsable, elle dans la division développement durable de Microsoft. Dix ans passés à tenter de “verdir” le géant de la tech. Dix ans à alerter en interne, sans résultat. Alors début 2024, le couple claque la porte et fonde l’Enabled Emissions Campaign, une initiative militante pour dénoncer les liens étroits entre Microsoft et l’industrie pétrolière. Car derrière ses promesses de devenir “carbon negative” d’ici 2030, l’entreprise continue de fournir ses outils les plus puissants aux majors du pétrole. Ces “émissions facilitées” – générées grâce aux technologies cloud, IoT ou machine learning – n’apparaissent dans aucun bilan officiel.Dans Business Wire, Will raconte sa frustration : « Les outils que j’aidais à construire étaient utilisés par de mauvais acteurs ». Holly ajoute : « Nous avions fait tout ce que nous pouvions de l’intérieur. Il fallait désormais agir de l’extérieur ». Quitter Microsoft, c’était aussi renoncer aux salaires confortables de la tech. Le couple vit désormais plus simplement, réduit ses dépenses et s’appuie sur l’économie du partage. Leur combat ? Définir des “lignes rouges”, comme interdire les contrats d’IA destinés à accroître la production de combustibles fossiles. Mais leur campagne peine à trouver des financements, malgré l’appui d’un donateur anonyme. Le contexte politique n’arrange rien : le retrait américain de l’accord de Paris sous Trump et la fin de certaines aides aux énergies propres ont fragilisé le mouvement.Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2019, Microsoft vantait un contrat avec ExxonMobil, censé augmenter de 50 000 barils équivalent pétrole par jour d’ici 2025. Résultat : 6,35 millions de tonnes de CO₂ supplémentaires par an, soit plus de la moitié de l’empreinte carbone totale déclarée par Microsoft à l’époque. Et le géant n’est pas seul : Amazon collabore avec des foreurs pour optimiser leurs rendements, Google s’en est retiré en 2020 sous la pression de ses employés. Pendant ce temps, les émissions de Microsoft ont bondi de 23,4 % entre 2020 et 2024. Pour Holly, le constat est clair : « On ne peut pas prétendre être carbon negative tout en aidant les majors pétrolières à produire davantage ». Un paradoxe qui illustre l’un des grands défis de la transition énergétique : les promesses vertes des géants du numérique face à la réalité de leurs contrats fossiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:36
  • Un site pour visualiser la dette de la France en direct ?
    Fin août, l’ex-premier ministre François Bayrou lâchait une bombe budgétaire : la charge de la dette est devenue le premier poste de dépense de l’État français, devant l’éducation et la défense. Avec 66 milliards d’euros d’intérêts annuels et une dette par habitant qui frôle les 50 000 euros, les finances publiques apparaissent plus fragiles que jamais.Pour mesurer concrètement cette dérive, un outil citoyen fait beaucoup parler de lui : l’Horloge de la Dette publique. Derrière ce site gratuit, une start-up française, Living Republic, qui a imaginé un compteur géant affichant en temps réel la dette nationale. Et les chiffres donnent le vertige : plus de 3 410 milliards d’euros défilent sans interruption, l’équivalent de 49 633 euros par Français, nourrissons compris.Au-delà de l’effet visuel, la plateforme propose des indicateurs détaillés : ratio dette/PIB de 115,5 %, déficit 2025 estimé à 92,5 milliards, charges d’intérêts de 44 milliards. Des données mises à jour à la seconde, qui rendent palpable une réalité économique souvent dissimulée derrière les discours politiques. Chaque tic du compteur symbolise l’enfoncement du pays dans le rouge, donnant un poids psychologique à cette spirale financière. Le site va plus loin en détaillant la dette des grands services publics : 50 milliards pour EDF, 30,1 milliards pour les hôpitaux, près de 24 milliards pour SNCF Réseau. Autant de montants qui s’additionnent à la dette souveraine, rappelant que le problème dépasse largement le seul budget de l’État.Dans ce contexte tendu, François Bayrou a annoncé qu’il demanderait un vote de confiance le 8 septembre. Les marchés n’ont pas tardé à réagir : le CAC40 a chuté de 1,59 % le soir même, bien davantage que les autres places européennes. Un signe clair de l’inquiétude des investisseurs, alors qu’une éventuelle chute du gouvernement n’est pas à exclure. Avec son compteur en ligne, l’Horloge de la Dette publique offre une leçon de transparence démocratique. Elle sort les chiffres des rapports poussiéreux pour les projeter sous les yeux de tous, à l’heure où le pays s’interroge sur les efforts à venir et sur l’avenir même de son exécutif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:47
  • Un Wi-Fi 10 fois plus rapide grâce à l’IA ?
    Imaginez un Wi-Fi capable de franchir les murs, là où les ondes les plus courtes se brisent d’ordinaire. C’est la promesse qu’esquissent des chercheurs de Princeton, qui viennent de tester avec succès un faisceau “Airy” piloté par intelligence artificielle. Leur découverte pourrait ouvrir la voie à un successeur crédible du Wi-Fi 7, alors que la bande sous-térahertz s’impose comme le nouvel eldorado du sans-fil.Dans leur expérience, un réseau neuronal a appris à sculpter l’onde radio pour lui faire suivre une trajectoire courbe, un peu comme une balle liftée au tennis. Résultat : le signal contourne un obstacle en temps réel, sans s’effondrer. Trois microsecondes suffisent au système pour réagir lorsqu’un passant s’interpose. Une réactivité permise par une approche « informée par la physique » qui évite des calculs trop lourds. Concrètement, de simples modules actifs de metasurface reconfigurent phase et amplitude du signal, sans miroir ni mécanique complexe. Les résultats impressionnent : là où un balayage classique perd des dizaines de décibels, le lien reste stable, même hors champ visible. L’essai a été mené à 120 GHz, une fréquence clé pour la prochaine génération de Wi-Fi. Pour passer du laboratoire aux box domestiques, deux défis demeurent : miniaturiser ces plaques actives et réduire leur consommation. Le saut de performance, lui, fait rêver. Quand le Wi-Fi 7 plafonne à 46 gigabits par seconde sur un canal de 320 MHz, la bande sous-térahertz ouvre la perspective de débits au téraoctet par seconde. De quoi envisager des usages aujourd’hui hors de portée : réalité virtuelle sans câble, streaming en 16K, robotique collaborative. Ici, ce n’est plus la portée qui compte, mais la stabilité du lien à courte distance. Si le marché suit, les premiers routeurs capables de “plier” leurs ondes pourraient apparaître d’ici la fin de la décennie. Reste à standardiser les algorithmes, adapter les protocoles WLAN et produire des metasurfaces abordables. En attendant, une chose est sûre : dans le futur du Wi-Fi, les murs ne feront plus la loi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:21
  • Qu’est-ce que Evil-GPT, « l’anti-ChatGPT » ?
    En août 2023, sur le forum clandestin BreachForums, un compte pseudonyme nommé AMLO mettait en ligne un outil baptisé Evil-GPT — présenté comme « un assistant sans filtre » capable de contourner les gardes-fous habituels des grands modèles de langage. La promesse : générer en quelques clics des scripts malveillants, des campagnes de phishing ou des modules de collecte de données, sans besoin de compétences techniques. Le prix d’entrée a fait le reste : une dizaine de dollars pour l’accès complet.Très vite, la communauté underground s’est emparée du produit. Sur Telegram et d’autres canaux, des utilisateurs partagent retours d’expérience, codes générés et méthodes d’exploitation — certains attribuent à ces outils des attaques ciblées ou des fraudes (citations de cas comme Mondial Relay ou Ulyss), témoignant d’une banalisation des pratiques. L’offre s’adresse surtout aux néophytes : interface simple, scripts prêts à l’emploi, export des données vers des serveurs Discord, fonctionnalités clé en main.Mais derrière le battage commercial, la réalité technique est plus prosaïque. Une étude de Trend Micro (2024) a montré qu’Evil-GPT et ses clones ne sont pas des IA indépendantes : ils s’appuient massivement sur l’API d’OpenAI, détournée via des clés volées et des prompts jailbreakés. Les analyses de spécialistes et les témoignages sur les forums indiquent que les productions restent souvent basiques — e-mails de phishing génériques, scripts simples — et pas toujours adaptées à des attaques sophistiquées. Pendant ce temps, un écosystème marchand foisonne : WormGPT, FraudGPT, WolfGPT et autres proposent des offres variées, de quelques dizaines à plusieurs milliers de dollars. Le modèle économique mise sur la diffusion massive et l’exclusivité temporaire plutôt que sur des innovations techniques majeures.Conséquence : la barrière d’entrée de la cybercriminalité s’effondre. Les équipes de cybersécurité signalent une hausse des campagnes automatisées et recommandent de traiter toute attaque comme potentiellement générée par un chatbot. Le chercheur Alex Reibman parle d’un essor des « agentic malware » — outils capables d’orchestrer des étapes d’attaque — mais rappelle aussi que leurs limites tiennent souvent aux services d’API sous-jacents. Au final, l’innovation la plus dangereuse n’est peut-être pas l’outil lui-même, mais sa démocratisation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:40

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