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Choses à Savoir HISTOIRE

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  • Comment un chien a sauvé les studios Warner ?
    Dans les années 1920, Hollywood est encore un Far West artistique et économique. Les studios naissent, meurent, se restructurent, et la Warner Bros… vacille. À cette époque, les frères Warner – Harry, Albert, Sam et Jack – tentent désespérément de s’imposer dans un marché saturé. Leurs productions coûtent cher, rapportent peu, et l’entreprise file tout droit vers la faillite. Et pourtant, leur sauveur n’est ni un producteur visionnaire, ni une star glamour… mais un chien. Un berger allemand nommé Rintintin.Tout commence en 1918, dans les ruines d’un village français ravagé par la Première Guerre mondiale. Un soldat américain du nom de Lee Duncan découvre une femelle berger allemand et ses chiots abandonnés dans un chenil bombardé. Il sauve deux petits, les ramène aux États-Unis, et en dresse un : Rintintin. Très vite, Duncan réalise que le chien a un talent exceptionnel. Il est agile, obéissant, expressif. Et surtout, incroyablement photogénique.En 1922, Hollywood apprend son nom. Rintintin décroche un rôle dans The Man from Hell’s River, et c’est un triomphe. Le public, encore marqué par la guerre, se passionne pour ce chien héroïque, symbole de loyauté et de bravoure. Les producteurs de Warner Bros, eux, voient surtout une aubaine.La Warner, à l’époque, est au bord du gouffre. Elle n’a pas les moyens de rivaliser avec les géants comme Paramount ou MGM. Mais elle peut miser sur un phénomène. Rintintin devient donc la star du studio. Entre 1923 et 1930, il tourne près de trente films et remplit les salles à un niveau inattendu. On raconte qu’à certains moments, ses films rapportent jusqu’à la moitié des revenus annuels de la Warner. On le surnomme même « la saucisse à quatre pattes qui nourrit les frères Warner ».Ce succès permet au studio de survivre, puis d’investir dans ce qui deviendra son grand coup stratégique : le cinéma parlant. Sans l’argent généré par Rintintin, la Warner n’aurait probablement pas eu les moyens de produire The Jazz Singer en 1927, le premier film parlant à succès, celui qui transforme l’industrie et propulse le studio au premier rang d’Hollywood.Ainsi, l’histoire est simple mais incroyable : sans un chiot sauvé des décombres de la Grande Guerre, la Warner Bros n’aurait peut-être jamais existé telle que nous la connaissons. Rintintin n’est pas seulement un chien célèbre ; il est littéralement l’un des fondateurs involontaires du cinéma moderne.Un chien a sauvé la Warner… et, d’une certaine façon, l’histoire d’Hollywood tout entière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:39
  • Pourquoi l’Église a-t-elle enquêté sur un homme qui lévitait ?
    Joseph de Cupertino (1603-1663), parfois appelé « le saint qui volait », est une figure fascinante de l’histoire religieuse. Né Giuseppe Maria Desa à Cupertino, dans les Pouilles (sud de l’Italie), il est aujourd’hui connu comme l’un des mystiques les plus singuliers de l’Église catholique, canonisé en 1767 par Clément XIII.Issu d’une famille très pauvre, il connaît une enfance difficile : maladroit, souvent malade, peu instruit, il peine à trouver sa place. Très jeune, pourtant, il développe une intense vie spirituelle. Il tente plusieurs fois d’entrer chez les franciscains mais est refusé à cause de son manque d’éducation et de ses difficultés sociales. Finalement, il est accepté comme frère lai, puis ordonné prêtre en 1628, ce qui est en soi un petit miracle vu son niveau scolaire.Ce qui le rend célèbre, ce sont ses extases répétées, décrites par des centaines de témoins : fidèles, moines, évêques, autorités civiles… Il suffisait qu’il entende le nom de Dieu, qu’il voit une image sacrée, ou qu’il soit pris par une émotion religieuse intense, et il entrait dans un état de transe. Selon les récits de l’époque, son corps s’élevait alors d’un ou deux mètres dans les airs : c’est le phénomène de lévitation, qu’on lui attribue plus de 70 fois de manière « officielle ». Ces épisodes duraient parfois plusieurs minutes et étaient si impressionnants que les supérieurs ont fini par le cacher du public pour éviter les attroupements.Face à ces manifestations extraordinaires, l’Église, prudente, soumet Joseph à des enquêtes. Il ne sera jamais condamné : aucun signe de fraude ou de trouble mental grave n’est relevé. On estime qu’il vivait dans un état de contemplation extrême, que l’époque interprétait comme surnaturel.Sa vie est également marquée par une grande simplicité, une immense charité, et une compassion profonde, notamment envers les malades et les personnes pauvres. Il passe les dernières années de sa vie à Osimo, où il meurt en 1663.Saint Joseph de Cupertino est aujourd’hui le patron des étudiants en examens, car on raconte qu’il réussit son propre examen d’ordination uniquement grâce à une question miraculeusement simple… et à sa piété. Il est aussi le patron des aviateurs, des astronautes et… des personnes maladroites.En résumé, Joseph de Cupertino est l’un des mystiques les plus mystérieux et les plus attachants du XVIIᵉ siècle : un homme simple, profondément religieux, entouré de récits extraordinaires qui continuent d’intriguer historiens et croyants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Les Mayas sacrifiaient-ils vraiment les joueurs de balle ?
    Le jeu de balle maya – le pok-ta-pok, ou pitz – occupe une place fascinante dans l’imaginaire collectif. On y voit un terrain de pierre, deux équipes, une lourde balle de caoutchouc, et un rituel dont l’issue serait, dit-on, fatale pour l’un des joueurs. Depuis des décennies, un récit impressionnant circule : à la fin du match, l’un des participants aurait été mis à mort, parfois même le capitaine de l’équipe gagnante.Ce tableau spectaculaire a nourri films, documentaires sensationnalistes, théories pseudo-historiques… et l’idée d’un sport où l’on risquait sa vie à chaque partie. Il faut dire que plusieurs éléments ont entretenu cette légende : certaines sculptures de Chichén Itzá montrent des scènes de décapitation ; le Popol Vuh, texte sacré des Mayas Quichés, raconte que les dieux du monde souterrain exécutent les “Héros Jumeaux” après un match symbolique ; enfin, les chroniqueurs européens, fascinés ou horrifiés, ont souvent amplifié les rites mésoaméricains pour mieux en souligner la “brutalité”.Tout cela a contribué à une vision dramatique : des équipes jouant leur destin sous les yeux des dieux, un seul survivant, un seul vaincu… ou un seul vainqueur sacrifié, selon les versions. Pendant longtemps, cette image a semblé plausible, tant le jeu avait une dimension sacrée : il représentait la lutte cosmique entre lumière et ténèbres, vie et mort. Et les Mayas pratiquaient effectivement parfois des sacrifices humains, ce qui renforçait la crédibilité de ce scénario dans l’opinion moderne.Mais tout change lorsqu’on se tourne vers l’archéologie et l’épigraphie mayas. Les inscriptions, les études iconographiques, les textes retrouvés au fil du XXᵉ et XXIᵉ siècle, racontent une histoire beaucoup plus nuancée — et très différente de la version populaire.Alors, les joueurs étaient-ils sacrifiés ?La réponse est non.Les spécialistes sont unanimes : les joueurs de balle n’étaient pas systématiquement sacrifiés, et aucune source fiable n’affirme que le capitaine de l’équipe victorieuse devait mourir. Les rares scènes de décapitation ne décrivent pas un match réel, mais une symbolique cosmologique. Quant aux sacrifices associés au jeu, ils concernaient, dans certains rituels très particuliers, des prisonniers de guerre, non des athlètes.En réalité, le seul risque réel pour les joueurs était… la violence de la balle elle-même, pouvant peser plus de trois kilos.Ainsi, le grand mythe du vainqueur sacrifié appartient davantage à la légende moderne qu’à l’histoire maya. La vérité, révélée seulement dans le dernier tiers de ce récit, est beaucoup moins sanglante — mais tout aussi passionnante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:33
  • Que révèle vraiment la dernière analyse ADN d’Hitler ?
    Quatre-vingts ans après sa mort, Adolf Hitler continue de fasciner et d’intriguer. Lorsque le dictateur se suicide dans son bunker de Berlin en avril 1945, ses proches incendient et enterrent à la hâte son corps, suivant ses instructions pour empêcher qu’il ne tombe entre les mains de ses ennemis. Pourtant, malgré ces précautions, des traces biologiques ont survécu. Et aujourd’hui, une unique empreinte génétique semble lever un coin du voile sur l’homme derrière le mythe noir.Un documentaire britannique diffusé en 2025, Hitler’s DNA: Blueprint of a Dictator, relate le travail de chercheurs qui, depuis 2018, analysent un fragment de sang retrouvé sur un morceau de tissu provenant du bunker. Grâce à des comparaisons génétiques avec des parents éloignés du Führer, les biologistes confirment que l’échantillon provient bien d’Hitler. Ce matériel exceptionnel leur a permis d’étudier certains traits biologiques entourés de rumeurs depuis des décennies.La première découverte porte sur une anomalie génétique touchant les gènes responsables du développement sexuel. L’absence d’un marqueur spécifique semble compatible avec le syndrome de Kallmann, une affection rare provoquant un retard ou une absence de descente des testicules. Un document médical de 1923, exhumé en 2015, évoquait déjà un testicule non descendu chez Hitler. Cette hypothèse, longtemps prêtée à la simple propagande, se trouve donc confortée par la génétique. Le syndrome est aussi associé à une libido très faible, un trait évoqué dans plusieurs témoignages contemporains.En revanche, une autre rumeur tenace est clairement infirmée : celle d’un prétendu ascendant juif. Les chercheurs n’ont retrouvé aucun marqueur génétique associé aux populations juives ashkénazes ou séfarades. Cette idée, brandie à la fois par la propagande antisémite et par certains biographes, semble donc relever du fantasme.Les scientifiques se sont également aventurés sur un terrain plus délicat : les prédispositions comportementales. L’analyse du génome suggère des marqueurs associés à une tendance aux comportements antisociaux, à l’impulsivité, voire à un trouble de l’attention ou à certains traits autistiques. Mais les spécialistes sont unanimes : la génétique ne suffit pas à expliquer Hitler. Comme le rappelle l’historien Alex J. Kay, ce type d’interprétation doit rester prudent : beaucoup de personnes partagent ces marqueurs sans jamais commettre de violences. De plus, Hitler a grandi dans un environnement familial marqué par les abus et l’autoritarisme, éléments déterminants dans la construction de sa personnalité.Enfin, réduire la naissance du nazisme à un seul génome serait trompeur. Hitler n’a pas agi seul. Il a bénéficié du soutien actif ou passif de millions d’Allemands, dont la grande majorité ne présentait aucun des traits génétiques identifiés par les chercheurs. L’ADN peut éclairer certaines zones d’ombre, mais il ne remplace ni l’histoire, ni la responsabilité collective. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:51
  • Quelle femme philosophe aurait fortement influencé Pythagore ?
    Quand on évoque Pythagore, on pense immédiatement au théorème, aux nombres sacrés ou encore à l’école fermée de Crotone. On imagine rarement qu’une femme philosophe pourrait avoir joué un rôle central dans sa formation. Pourtant, plusieurs sources anciennes attribuent une grande partie de son enseignement à une prêtresse et penseuse : Thémistocléa, parfois appelée Aristocléa.Cette figure mystérieuse apparaît dans les écrits de Diogène Laërce, un auteur du IIIᵉ siècle après J.-C., qui rapporte que Pythagore aurait reçu d’elle « les préceptes de la sagesse ». Elle était prêtresse du temple d’Apollon à Delphes, l’un des centres religieux les plus importants de la Grèce antique. En tant que pithie enseignante, elle aurait transmis au jeune Pythagore des principes moraux, spirituels et rituels qui influenceront profondément sa doctrine.Mais qui était réellement Thémistocléa ?À Delphes, les prêtresses ne se contentaient pas de prophétiser : elles étaient gardiennes de la tradition, expertes en rites sacrés, en cosmologie, et parfois même en arithmologie (la symbolique des nombres). Thémistocléa aurait été l’une de ces figures savantes, formée aux secrets religieux et philosophiques d’Apollon, dieu de l’harmonie, de la mesure et de la connaissance – trois notions qui deviendront centrales dans la pensée pythagoricienne.Ce lien éclaircit de nombreux aspects du pythagorisme. Pythagore ne se présente pas comme un simple mathématicien : il était aussi maître spirituel, réformateur moral, végétarien convaincu, adepte de la purification par les rites. Les règles très strictes imposées à ses disciples – silence, ascèse, mise en commun des biens, respect absolu de l’ordre cosmique – portent la marque d’une inspiration religieuse delphique, que Thémistocléa aurait façonnée.Certains historiens estiment même que la place capitale accordée aux nombres chez Pythagore pourrait venir de l’enseignement symbolique des prêtresses de Delphes, où les nombres structuraient déjà les rites, les cycles et les hymnes. Autrement dit, les fondations mystiques de la pensée pythagoricienne auraient été posées par une femme.Pourquoi son nom est-il si peu connu ?Parce que les sources antiques sont rares, fragmentaires, et souvent écrites bien après les faits. De plus, l’histoire de la philosophie a longtemps invisibilisé les femmes, même lorsqu’elles ont joué un rôle déterminant dans la transmission du savoir.Aujourd’hui, Thémistocléa retrouve peu à peu sa place. Non seulement comme une prêtresse influente de Delphes, mais comme la première maîtresse de Pythagore, celle qui a donné une orientation spirituelle et morale à l’une des écoles philosophiques les plus influentes du monde grec.Elle rappelle aussi une vérité essentielle : derrière les grands noms masculins de l’Antiquité, il y a souvent des inspiratrices dont l’histoire n’a retenu que la trace affaiblie. Thémistocléa est l’une d’elles – et peut-être la plus décisive. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:47

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