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  • Face aux défis immobiliers et climatiques l'UE lutte pour des logements durables (version courte)
    À l’occasion de la Journée de l’Europe célébrée place de la République, à Paris, nous vous proposons un grand débat public et télévisé, réalisé en partenariat le bureau en France du Parlement européen, la représentation de la Commission européenne et la Mairie de Paris. Il y a 75 ans que la déclaration de Robert Schumann donnait le feu vert à une construction européenne originale et inédite. Aujourd’hui nous allons parler de l’Europe très concrète, du quotidien, de thèmes qui vous préoccupent : le logement et le climat. Deux grands défis pour l’avenir des citoyens européens : où logez vous et sur quelle planète ? La crise du logement frappe l’Europe entière. Ces huit dernières années les prix ont augmenté de 48%, sous le coup de la concurrence des hébergements touristiques de courte durée et d’un marché de la construction en berne. Construire et rénover en respectant l’environnement, c’est aussi l’une des impulsions que voudrait donner l’Union européenne : un Européen sur quatre a vu son logement rénové dans les cinq dernières années. Le but affiché de l’Union européenne est d’arriver à une neutralité Carbonne en 2050, à travers diverses mesures du Pacte Vert. Seulement voilà, certains en Europe voudraient ralentir sur les règlementations climatiques. Logement et climat sont-ils vraiment des priorités de l’Union européenne ? Nous en débattons avecPhilippe Close, Bourgmestre de Bruxelles, qui a lancé en 2018 un plan de rénovation de logements sociaux : "les oubliés du climat"Dirk Gotink, eurodéputé néerlandais, du Parti Populaire européen, la droite européenne, Vice-Président de la commission sur le Crise du logement au Parlement européenFabienne Keller, eurodéputée française du groupe Renew Europe et Questeure du Parlement européen, qui fut maire de Strasbourg de 2001 à 2008Arnaud Ngatcha, Adjoint en charge des questions européennes à la Mairie de ParisEmission préparée par Perrine Desplats, Luke Brown et Isabelle Romero
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  • Face aux défis immobiliers et climatiques l'UE lutte pour des logements durables (version intégrale)
    À l’occasion de la Journée de l’Europe célébrée place de la République, à Paris, nous vous proposons un grand débat public et télévisé, réalisé en partenariat le bureau en France du Parlement européen, la représentation de la Commission européenne et la Mairie de Paris. Il y a 75 ans que la déclaration de Robert Schumann donnait le feu vert à une construction européenne originale et inédite. Aujourd’hui nous allons parler de l’Europe très concrète, du quotidien, de thèmes qui vous préoccupent : le logement et le climat. Deux grands défis pour l’avenir des citoyens européens : où logez vous et sur quelle planète ? La crise du logement frappe l’Europe entière. Ces huit dernières années les prix ont augmenté de 48%, sous le coup de la concurrence des hébergements touristiques de courte durée et d’un marché de la construction en berne. Construire et rénover en respectant l’environnement, c’est aussi l’une des impulsions que voudrait donner l’Union européenne : un Européen sur quatre a vu son logement rénové dans les cinq dernières années. Le but affiché de l’Union européenne est d’arriver à une neutralité Carbonne en 2050, à travers diverses mesures du Pacte Vert. Seulement voilà, certains en Europe voudraient ralentir sur les règlementations climatiques. Logement et climat sont-ils vraiment des priorités de l’Union européenne ? Nous en débattons avecPhilippe Close, Bourgmestre de Bruxelles, qui a lancé en 2018 un plan de rénovation de logements sociaux : "les oubliés du climat"Dirk Gotink, eurodéputé néerlandais, du Parti Populaire européen, la droite européenne, Vice-Président de la commission sur le Crise du logement au Parlement européenFabienne Keller, eurodéputée française du groupe Renew Europe et Questeure du Parlement européen, qui fut maire de Strasbourg de 2001 à 2008Arnaud Ngatcha, Adjoint en charge des questions européennes à la Mairie de Paris Emission préparée par Perrine Desplats, Luke Brown et Isabelle Romero
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  • Entre Poutine et Trump, comment construire l’Europe puissance ? (version courte)
    À l’occasion de la Journée de l’Europe célébrée place de la République, à Paris, nous vous proposons un grand débat public et télévisé, réalisé en partenariat le bureau en France du Parlement européen, la représentation de la Commission européenne et la Mairie de Paris. Il y a 75 ans que la déclaration de Robert Schumann donnait le feu vert à une construction européenne originale et inédite. Aujourd’hui, l’Union européenne semble entourée de puissance rivales et agressives, décidées à dicter leur loi - à commencer par la Russie de Vladimir Poutine, qui a envahi l’Ukraine il y a trois ans, et les Etats-Unis de Donald Trump. Le retour de l’ancien président américain aux affaires interroge, cet ami imprévisible et inconstant nous ayant déclaré une guerre commerciale.  L’UE est-elle condamnée à rester un géant économique, mais un nain politique ? Comment peut-elle grandir en parlant d’une seule voix sur ces chapitres ? Pour en débattre, nous recevons quatre députés européens :- Aurore Lalucq, députée européenne française issue de Place publique, présidente de la Commission des Affaires économiques et monétaires au Parlement européen- Nathalie Loiseau, députée européenne française du groupe centriste Renew Europe, ancienne ministre des Affaires européennes et présidente de la Commission spéciale sur le bouclier européen de la démocratie au Parlement européen- Daniel Freund, député européen allemand du groupe les Verts- Javier Moreno Sanchez, député européen espagnol, du groupe des Socialistes et DémocratesEmission préparée par Perrine Desplats, Isabelle Romero et Luke Brown
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  • Entre Poutine et Trump, comment construire l’Europe puissance ? (version intégrale)
    À l’occasion de la Journée de l’Europe célébrée place de la République, à Paris, nous vous proposons un grand débat public et télévisé, réalisé en partenariat le bureau en France du Parlement européen, la représentation de la Commission européenne et la Mairie de Paris. Il y a 75 ans que la déclaration de Robert Schumann donnait le feu vert à une construction européenne originale et inédite. Aujourd’hui, l’Union européenne semble entourée de puissance rivales et agressives, décidées à dicter leur loi - à commencer par la Russie de Vladimir Poutine, qui a envahi l’Ukraine il y a trois ans, et les Etats-Unis de Donald Trump. Le retour de l’ancien président américain aux affaires interroge, cet ami imprévisible et inconstant nous ayant déclaré une guerre commerciale. L’UE est-elle condamnée à rester un géant économique, mais un nain politique ? Comment peut-elle grandir en parlant d’une seule voix sur ces chapitres ? Pour en débattre, nous recevons quatre députés européens :- Aurore Lalucq, députée européenne française issue de Place publique, présidente de la Commission des Affaires économiques et monétaires au Parlement européen- Nathalie Loiseau, députée européenne française du groupe centriste Renew Europe, ancienne ministre des Affaires européennes et présidente de la Commission spéciale sur le bouclier européen de la démocratie au Parlement européen- Daniel Freund, député européen allemand du groupe les Verts- Javier Moreno Sanchez, député européen espagnol, du groupe des Socialistes et Démocrates Emission préparée par Perrine Desplats, Isabelle Romero et Luke Brown
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  • F.-X. Bellamy : "Les Etats-Unis ne sont pas nos suzerains, nous ne sommes pas leurs vassaux"
    Nous recevons François-Xavier Bellamy, député européen (LR) et vice-président du Parti populaire européen au Parlement européen. Renforcement de la défense européenne, politique migratoire et unité des Vingt-Sept, il commente les défis à relever par l’Union européenne. L’Allemand Friedrich Merz, président du Parti démocrate-chrétien, parti de droite, a été élu chancelier dans la douleur. À la surprise générale, un second tour de scrutin au Bundestag a été nécessaire pour que les députés le portent au poste de chef du gouvernement. Cette situation inédite illustre la fragilité du chancelier allemand et de sa coalition.  À voir aussiFriedrich Merz élu chancelier allemand, mais au second tour : "C'est un très mauvais signe""Il a été élu assez largement pour avancer"François-Xavier Bellamy, député européen au sein du Parti populaire européen (PPE), dans lequel le parti de Friedrich Merz siège, voit cette élection comme un tournant dans la relation franco-allemande : "Il a été élu assez largement pour avancer. Comment est-ce que nous avançons dans la reconstruction d'un dialogue franco-allemand solide et sérieux ? Olaf Scholz avait été extrêmement en deçà de ce que nous devrions pouvoir attendre d'un chancelier allemand. Il a été très peu engagé dans cet échange franco-allemand." Il critique la gestion politique du précédent chancelier : "Il s'agissait d’une Allemagne qui avait décidé, d'une certaine façon, de privilégier de manière très inconséquente ses intérêts de court terme."À voir aussiAllemagne : Friedrich Merz, sera-t-il à la hauteur ?Le couple franco-allemand est considéré comme le moteur économique de l’UE. Le futur chancelier a décidé d’investir massivement dans la réfection des infrastructures et la défense de son pays avec un plan à hauteur de 1 000 milliards d'euros. "Un mouvement très audacieux", selon François-Xavier Bellamy. "L'Allemagne va relancer son économie et pour nous Français, c'est un défi", affirme le député européen, également vice-président exécutif du parti Les Républicains en France. "L'Allemagne peut faire ce travail car elle a aujourd'hui 64 % de dette sur son PIB. La France, elle, ne peut évidemment plus s'autoriser un endettement supplémentaire. Elle s'endette depuis trop longtemps avec une dette qui ne sert qu'à fonctionner, pas à investir, à faire tourner un modèle social structurellement déficitaire et un État structurellement impécunieux", ajoute-t-il. À lire aussiL'humiliant faux départ de Friedrich Merz qui plonge l'Allemagne et l'Europe en plein douteÀ savoir si la France sera toujours le maillon faible du couple franco-allemand, il reste optimiste : "Je ne l’espère pas. Je crois qu'il faut demain une alternance en France pour permettre d'installer à la direction de notre pays un gouvernement qui soit enfin lucide sur ces enjeux budgétaires. [...] Je ne crois pas, comme le disait Emmanuel Macron, que la France ait un problème de manque de recettes. Je crois qu'elle a un problème d'excès de dépenses publiques. [...] La relation avec l'Allemagne va être marquée par la tension très forte que représente cette divergence profonde de notre trajectoire budgétaire."“Il faut apporter des réponses à la crise migratoire en Europe”Lors de sa campagne comme candidat à la chancellerie, Friedrich Merz a tenté de s’appuyer sur les voix de l’extrême droite pour faire adopter une proposition de loi visant à restreindre l’immigration, une première depuis l’après-guerre. Une alliance qui aurait poussé certains députés sociaux-démocrates à ne pas voter pour lui. "Ce qui lui a été reproché, c'est que l'AfD vote en faveur d'un texte que la CDU (le parti de Friedrich Merz) avait proposé. Il y a quand même un moment où nous rentrons dans une relation à la démocratie qui me paraît au moins discutable. Cela veut dire que nous devrions nous sentir coupable que des gens qui ont été élus par les citoyens et qui siègent valablement au sein d'un parlement votent en faveur du texte que vous proposez ?", s’indigne François-Xavier Bellamy. "C'est absolument scandaleux que cela puisse devenir un sujet d'accusation politique."Il défend également la possibilité de voter des textes proposés par l’extrême droite : "Au Parlement européen, le PPE a voté en faveur de plusieurs amendements qui étaient déposés par le groupe du Rassemblement national." Cela s’applique notamment au sujet de l’immigration : "Quand le contenu est le même que celui que nous défendons, nous n'allons pas faire semblant de voter contre nos propres positions lorsqu'il s'agit, par exemple, d'amendements qui disent la nécessité de financer avec le budget européen des infrastructures physiques de protection des frontières." Le député européen préconise une politique migratoire stricte : "Le déni de réalité pèse encore de tout son poids sur les questions migratoires. Il faut apporter des réponses à la crise migratoire que l'Europe connaît depuis longtemps maintenant et à l'impuissance de l'Europe sur ces questions." "Nous défendrons au Parlement européen, comme, je l'espère, la nouvelle coalition allemande défendra en Allemagne, des mesures déterminées pour renforcer nos pays sur le sujet migratoire. [...] C'est ce que je défendrai en étant représentant de mon groupe sur la directive retour", prévient-il. "Si nous voulons une alliance forte, il faut que nous soyons des alliés forts"Alors que le sujet du renforcement de la défense européenne est au cœur des discussions dans l’UE, François-Xavier Bellamy travaille sur le programme européen d’investissement dans le domaine de la défense (EDIP). Le texte a été adopté par le Parlement, avec un budget proposé de 1,5 milliards d’euros. "Nous proposons que l'Europe investisse dans des équipements de défense pour soutenir nos armées nationales, à condition que ces équipements soient au minimum fabriqués à 70 % de composants européens. Nous souhaitons que les Européens aient une autorité de conception, que les produits soient conçus en Europe et que ces produits ne soient pas soumis à des licences juridiques extra européennes", détaille-t-il, après ce constat de dépendance : "L'an dernier, les pays européens ont collectivement acheté 79 % de leur équipement militaire en dehors de l'UE, dont une partie massive aux États-Unis. [...] Peut-être un peu par paresse collective. L'idée était que nous n'avions pas besoin d'investir nous-même dans notre sécurité puisque s'il nous arrivait quoi que ce soit, les États-Unis viendraient nous défendre", poursuit-il. Face à des Américains qui menacent de se désengager de l'Otan et qui mènent une guerre commerciale à l'encontre de leurs principaux partenaires économiques, François-Xavier Bellamy reste sur ses gardes : "L'élection du président Trump et le discours qu'il tient désormais met l'Europe toute entière devant sa responsabilité. Les Américains sont nos alliés. Je crois qu'ils le resteront. Mais ils ne sont pas nos suzerains et nous ne sommes pas leurs vassaux. Si nous voulons une alliance forte, il faut que nous soyons des alliés forts et que nous soyons capables de nous défendre par nous-mêmes."Il souligne une ambiguïté : "Aujourd'hui, les Américains nous disent que c'est terminé et qu’ils ne veulent plus payer pour nous. Je peux les comprendre. Mais qu'ils ne nous disent pas simultanément que nous devons continuer de rester totalement dépendant de la production industrielle américaine.""Nous sommes en pleine phase de négociation"D’un point de vue commercial, les États-Unis ont décidé d’augmenter les droits de douane sur les produits européens, à hauteur, par exemple, de 25 % pour l’acier et l’aluminium. "Nous sommes en pleine phase de négociation. [...] Le but est d'arriver à mettre fin à cette escalade absurde. Personne n'a rien à gagner dans cette envolée des taux d'intérêt", rappelle le député européen. "Nous espérons que nous pourrons revenir à la raison, mais si ça n'est pas le cas, alors il faut que l'Europe assume de défendre ses intérêts et qu'elle le fasse de manière très claire en engageant le bras de fer", alerte-t-il. "L’unité doit rester intacte car nous sommes dans un moment où l'Europe n'a jamais été aussi isolée"En Roumanie, la Cour constitutionnelle a annulé en décembre dernier le premier tour du scrutin présidentiel sur fond de soupçons d’ingérence russe. Calin Georgescu, le candidat pro-russe arrivé en tête, avait dénoncé un "coup d’État organisé". "J’entends souvent des contre-vérités extrêmement inquiétantes sur ce sujet," explique François-Xavier Bellamy. "Le premier tour de l'élection présidentielle a été annulé mais il n'a pas été annulé par [...] quelques autorités européennes que ce soit. Il a été annulé par la Cour constitutionnelle de Roumanie et c'est fondamental de le dire parce que nous avons voulu nous raconter que l'Europe voulait faire annuler un résultat électoral parce qu'il lui déplaisait. [...] M. Georgescu avait déclaré un budget de campagne à zéro euro. Il avait indiqué qu'il n'avait pas dépensé un seul centime dans sa campagne. Or, c'était évidemment faux. Et donc il y avait un mensonge, une tricherie manifeste", poursuit le député européen.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : à l’extrême droite toute ?Lors de la tenue d’un nouveau scrutin le 4 mai, l'extrême droite a réalisé un score choc au premier tour. Son candidat, George Simion est un pro-Trump, populiste et eurosceptique. Il pourrait faire basculer son pays dans le camp anti-UE s’il est élu au second tour le 18 mai, amplifiant ainsi la désunion au sein du club des Vingt-Sept. "Le plus important aujourd'hui, c'est que l'Europe soit capable de reconstruire son unité. Cette unité doit se construire avec la diversité des sensibilités politiques que les citoyens dans nos pays choisissent de porter à la tête de leurs gouvernements respectifs. Cette unité doit rester intacte parce que nous sommes dans un moment où l'Europe n'a jamais été aussi isolée," poursuit le député du PPE. À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : les raisons de la percée de l'extrême droiteAlors que le manque d’unité est de plus en plus criant au sein des États membres, il rappelle sa vision de l’UE : "L'État de droit, c'est d'abord le respect de la démocratie. C'est fondamental. [...] L'Europe, c'est une civilisation qui a 25 siècles d'histoire et qui porte avec elle un engagement autour de principes essentiels qui lient nos pays de manière absolument déterminante", conclut le vice-président du Parti populaire européen. Émission préparée par Perrine Desplats, Isabelle Romero, Luke Brown et Oihana Almandoz.
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Acerca de Ici l'Europe

Rendez-vous à Bruxelles pour un entretien avec une personnalité européenne de premier plan, suivi d'un débat entre eurodéputés. Le samedi à 11 h 10 (heure de Paris), puis 15 h 40.
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