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  • Migrants aux États-Unis: leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump
    Ce mercredi 5 novembre 2025 marque l’anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont deux millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés. La version intégrale de ce Grand Reportage d’Edward Maille en Géorgie et en Floride : Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump, est à écouter dans son intégralité sur RFI à 20h40 heure de Paris, ou en podcast sur le site de RFI.
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  • L’Écosse: une destination plébiscitée par les étudiants américains face à la politique de Trump
    Elles font partie des cibles préférées de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche : les universités. Entre retrait des financements de certains diplômes, la diabolisation de certains établissements réputés et l’arrestation d’étudiants issus de l’immigration au sein même des campus. Faire ses études aux États-Unis ne fait plus rêver, et cela fait le bonheur des universités écossaises. Si l’Écosse a toujours été une destination populaire pour les étudiants américains, dans certaines institutions, ils représentent un étudiant sur cinq. Reportage à l’université d’Édimbourg pour rencontrer ces expatriés. Entre les bâtiments de verre et de briques des départements de l’université d’Édimbourg, des étudiants de toutes origines, mais quelques accents américains se dégagent du brouhaha. Gabby est arrivée cette année : « Je suis en master de politiques publiques comparées. Mon mari a été reçu à l’université en premier, je voulais reprendre un master et c’était le plus simple pour avoir un visa et le rejoindre. Mais maintenant que je suis là, on le vit un peu comme une manière de fuir ce qui se passe chez nous : le définancement de la recherche universitaire, les arrestations d’étudiants ayant manifesté, nous sommes inquiets. » Près d’un étudiant sur dix ici vient des États-Unis. Une tendance loin d’être nouvelle : élu au comité des étudiants et originaire du New Jersey, John Rappa a franchi l’Atlantique en 2019 : « J’aurais pu trouver une université abordable aux États-Unis, mais une institution aussi réputée qu’Édimbourg aurait été hors de mes moyens. Frais de visa et frais de scolarité inclus, dans une monnaie plus forte que le dollar, étudier ici coûte la même chose qu’une université publique dans mon État, alors pourquoi se priver ? » « La qualité de vie est bien meilleure ici » En plus du coût, jusqu’à trois fois moins, à prestige équivalent, il y a l’incertitude liée au climat politique : « La qualité de vie est bien meilleure ici, à commencer par la Sécurité sociale pour tous. Si j’ai des enfants, je veux qu’ils puissent avoir une éducation accessible, et ce n’est pas la direction que prennent les États-Unis. Mes amis qui sont restés voient les budgets de leurs cursus coupés. Mon frère est doctorant en pharmacologie, mais l’administration Trump a arrêté de subventionner sa recherche, donc il ne peut pas être diplômé. L’avenir s’annonce mal. » Les cursus les plus plébiscités ici relèvent des sciences sociales. Les chiffres ne sont pas encore disponibles, mais les universités s’attendent à une nouvelle hausse pour cette année, la première depuis la réélection de Trump. À Édimbourg, les étudiants ont même ressuscité l’association nord-américaine, Freddie Pusch, (Écossais pure souche) est le trésorier : « La société d’amitié nord-américaine n’avait plus existé depuis la pandémie, on l’a ressuscitée. Ces étudiants sont particulièrement bruyants, dit-il en plaisantant. Non, ils amènent un enthousiasme que nous, les locaux, n’avons pas : ils nous rappellent que nous vivons dans une super ville. » Depuis le Brexit, les universités britanniques misent beaucoup sur l’accueil des étudiants extra-européens Américains ou Asiatiques, qui paient les frais de scolarité les plus élevés. À lire aussiÉtats-Unis: l'université de Harvard et l'administration Trump règlent leurs comptes devant la justice
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  • Mexique: les corridos, ces chansons prohibées que la population adore
    Les corridos tumbados marient l'instrumentation classique des corridos à des thèmes modernes, souvent centrés sur la jeunesse. Fruit de la musique régionale mexicaine empreinte de trap, hip-hop ou reggaeton, il en existe de toutes sortes. Leurs paroles racontent des histoires entre fiction et réalité. Dans le contexte de la violence qui sévit au Mexique, celles qui font allusion au crime organisé dérangent. Accusées de romantiser la violence, la drogue et le narcotrafic, ces chansons sont au cœur d’une controverse. Des autorités gouvernementales tentent de les interdire, alors que ce genre typiquement mexicain a de plus en plus de succès auprès du public et même au-delà des frontières. À lire aussiMexique: les «narcocorridos», la bande-son sulfureuse du trafic de drogue
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  • Municipales à New York: le coût de la vie enjeu central du scrutin
    Aux États-Unis. Il ne reste plus que quelques jours avant le vote pour l’élection du nouveau maire de New York. Deux candidats sont en lice : l’ancien gouverneur de l'État de New York, Andrew Cuomo, et le démocrate socialiste Zohran Mamdani, qui a créé la surprise en remportant cet été la primaire de son parti, justement face à Andrew Cuomo. Pourtant, ce dernier a décidé de rester dans la course comme indépendant. L’un des sujets qui s’est invité au cœur de cette campagne est le coût de la vie dans cette ville où le loyer moyen dépasse les 4 000 dollars et où un tiers des habitants sont confrontés à l’insécurité alimentaire.       À lire aussiÉtats-Unis: Zohran Mamdani, le jeune démocrate qui bouscule l’échiquier politique à New York
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  • Le Grand Musée égyptien ouvre ses portes au Caire
    Après plus de vingt ans d’attente, le Grand Musée égyptien s’apprête enfin à ouvrir ses portes ce samedi 1ᵉʳ novembre. Bien plus qu’un événement national, l’inauguration du plus grand musée archéologique du monde, situé au pied des pyramides, rassemblera un parterre de chefs d’État venus des quatre coins du monde et des centaines de journalistes. À la tête de cette mise en scène pharaonique du prestige égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi compte faire briller l’image de son pays. De notre correspondant au Caire, Mohamed, la vingtaine, habite tout près des pyramides et du musée dont l’ouverture approche à grands pas. Un événement qui lui passe un peu au-dessus. « Hmm, ça ne m’intéresse pas vraiment. Peut-être que je regarderai la cérémonie avec les enfants à la télévision… et les feux d’artifice depuis le toit de l’immeuble », déclare Mohamed. À Kafr Nassar, ce quartier poussiéreux aux portes du désert, tout est prêt depuis une semaine. Les habitants s’organisent, comme ce tenancier de café coincé entre deux axes routiers. « La rocade va être fermée, toutes les routes qui mènent au musée aussi. Le président Al-Sissi attend des invités de marque », explique-t-il.  Un événement mondial Soixante chefs d’État attendus, des centaines de journalistes… Les riverains, eux, regarderont ça de loin. Même si certains ne boudent pas leur plaisir : « C’est une aubaine ! Dans le quartier, tout le monde vit du tourisme. C’est une joie plus grande que la qualification de l’Égypte pour la Coupe du monde ! » Car avant d’être une fête égyptienne, cette inauguration se veut mondiale. Un message adressé à la planète, explique l’ancien ministre des Antiquités, Zahi Hawass : « Parce que nous croyons que les monuments égyptiens appartiennent à tout le monde, et pas seulement aux Égyptiens. Cinq cents chaînes de télévision vont retransmettre la cérémonie à travers le monde. » « Cette inauguration montrera que l’Égypte est un pays sûr » Depuis son bureau bardé de diplômes, l’archéologue vedette vante une opération de prestige au cœur d’une région marquée par les conflits : « C’est un message envoyé par le président de la République au monde entier : nous prenons soin de notre patrimoine. Ce musée va apporter beaucoup au pays. Des millions de touristes viendront, car cette inauguration montrera que l’Égypte est un pays sûr. » Un discours que tempère Khaled Azzab, professeur d’archéologie islamique, pour qui l’événement relève avant tout du soft power : « Celui qui coupe le ruban est celui qui récolte les honneurs de l’événement, qui attire la lumière sur lui et figure au premier plan sur la photo. » Derrière les paillettes, il y voit surtout un jeu diplomatique à grande échelle. « Ces rencontres ne sont jamais anodines : elles permettent d’échanger, d’apaiser des tensions, de régler certains différends. L’événement n’est pas une fin en soi », ajoute le professeur d'archéologie. À peine un mois après le sommet de Charm el-Cheikh et la signature du plan de paix pour Gaza, Le Caire saisit une nouvelle occasion de s’imposer comme pôle de stabilité au Moyen-Orient. Cette fois, à travers ses vestiges pharaoniques. À lire aussiÉgypte: le Grand Musée du Caire, un projet pharaonique, culturel et géopolitique
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Acerca de Reportage international

Chaque jour, l’illustration vivante et concrète d’un sujet d’actualité. Ambiance, documents, témoignages, récits en situation : les reporters de RFI présents sur le terrain décrivent le monde avec leur micro. 
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