

L’épilepsie chez l’enfant
23/12/2025
L’épilepsie est la maladie neurologique chronique de l’enfant la plus fréquente. Il s’agit d’une décharge électrique produisant un court-circuit au niveau du cerveau. Mouvements convulsifs, absences, hallucinations visuelles… Les symptômes varient en fonction de la zone cérébrale affectée. (Rediffusion) Comment se manifeste l’épilepsie chez l’enfant ? Quelle prise en charge existe ? Quelles sont les conséquences éventuelles sur le développement de l’enfant ? Pr Stéphane Auvin, chef du service de Neurologie pédiatrique, à l'Hôpital Robert-Debré AP-HP, à Paris Pr Mofou Belo, neurologue à Lomé au Togo, chef de division de la surveillance des maladies non transmissibles au ministère de la Santé. Un reportage de Louise Caledec. Programmation musicale : ► Aupinard – Le feu ► Hammerboi – Love Letter.

L’art-thérapie : l’art au service du soin
22/12/2025
Méthode thérapeutique, l’art-thérapie est conseillée à celles et ceux qui manifestent particulièrement des difficultés à s’exprimer par le biais du langage parlé, et dont l’état mental, physique ou émotionnel nécessite une prise en charge. Écriture, chant, peinture, danse… L’art-thérapie utilise la création artistique pour aider le patient à dépasser ses difficultés personnelles. (Rediffusion) Dans quels cas l’art-thérapie peut-elle être bénéfique ? Est-elle déconseillée dans certaines situations ? Quels en sont les bienfaits ? Katharina Hausammann, psychologue, responsable au Centre ATPM (Art-Thérapie & Psychothérapie à Médiations Artistiques et Créatives) du GHU Paris Psychiatrie et neurosciences. Formatrice auprès de soignants et enseignante à l’Université Paris Cité Stéphanie Gbehounhessi, psychologue clinicienne et art-thérapeute à Cotonou, au Bénin. Programmation musicale : ► Santigold – L.E.S Artistes ► Youssou N’dour - Bul ma laaj.

L’alimentation des enfants: questions de femmes, questions de parents
19/12/2025
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de la santé des enfants, et en particulier, de leur nutrition, en fonction de leur âge et de leur état de santé. L'alimentation durant les premières années de la vie constitue toujours une préoccupation majeure pour les parents. Allaitement, diversification, apports en vitamines… Autant de sujets au centre des questions que les auditrices poseront à un pédiatre. L‘alimentation des enfants constitue un sujet de préoccupation essentiel pour les parents et c’est aussi un enjeu de sensibilisation majeur, dans le domaine de la santé. Une nourriture adaptée va, en effet, conditionner la qualité de la croissance et du développement, au cours des premiers mois et des premières années. L’allaitement maternel exclusif est recommandé par l'Organisation Mondiale de la Santé jusqu'à six mois. Viennent après la période de la diversification et le passage à une alimentation solide. Installer les bonnes habitudes Bien manger, c’est aussi goûter, expérimenter et apprendre ; installer de bonnes habitudes en termes de fraîcheur et de variété pour bien grandir, grâce aux nutriments nécessaires. Autre condition importante pour une alimentation saine des enfants comme de toute la famille : c’est le respect des règles d‘hygiène (lavage des mains et des ustensiles, conservation des aliments, qualité de l’eau de boisson) pour éviter les contaminations et intoxications. Éducation nutritionnelle L’éducation nutritionnelle, c’est valoriser très tôt le goût, sans trop de sel ni de sucre, en privilégiant les produits locaux, en proposant des portions adaptées et équilibrées. Cette éducation permet d’installer de bonnes habitudes et d’éviter les pratiques et les produits qui contribuent au surpoids et augmentent à terme les risques de maladies chroniques ; éviter le grignotage et les aliments ultra-transformés, même si la publicité et les emballages colorés sont conçus pour séduire les plus jeunes et les adolescents en particulier. Avec : Dr Abou Ba, pédiatre-gastroentérologue à l’Hôpital Dalal-Jamm de Dakar au Sénégal La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Nesly, Fanny J – Cordialement ► Yemi Alade - Shawa Shawa.

Migrants et réfugiés : comment améliorer leur accès à la santé ?
18/12/2025
À l’occasion de la Journée internationale des migrants, nous parlons de leur accès aux soins. Selon l’OMS, on comptait plus d’un milliard de personnes en déplacement dans le monde en 2022, soit environ une personne sur huit. Particulièrement exposées aux maladies transmissibles ou aux affections d’origine alimentaire ou hydrique pendant leur parcours migratoire, ces populations peuvent également avoir besoin d’un suivi pour des maladies chroniques. Or, de nombreux obstacles peuvent entraver leur accès aux soins. Comment améliorer l’accès aux soins des personnes migrantes ? La journée internationale des migrants donne l’occasion d'évoquer différents aspects de la santé des personnes qui ont quitté leur pays d’origine et disposent ou non d’un titre de séjour. Cette situation d’éloignement des populations implique de nombreuses spécificités en termes de troubles et d’affections, mais aussi en lien avec la problématique-clé de l’accès aux soins pour les personnes exilées ou réfugiées, au cours du parcours migratoire, comme à l’arrivée. L’accueil sanitaire des migrants - qui constituent un groupe hétérogène aux besoins de santé diversifiés - doit en théorie être une étape importante en matière de dépistage, en particulier des maladies asymptomatiques ou bénignes, qui peuvent présenter des complications sévères. Populations vulnérables Des dispositifs spécifiques existent en France pour permettre d’être pris en charge, y compris lorsque l’on n'est pas en possession d’un titre de séjour en règle (l’Aide Médicale d’État concerne les personnes étrangères arrivées, depuis plus de trois mois), mais l’information n'est pas toujours accessible et adaptée, et de nombreuses personnes migrantes, par méconnaissance ou par crainte, restent éloignées du système de soins. Méconnaissance des dispositifs Des O.N.G. travaillent spécifiquement auprès des populations les plus vulnérables, souvent éprouvées sur le plan psychologique et physique par leur parcours migratoire. Les difficultés de logement, les antécédents médicaux, les différences culturelles et linguistiques, les traumatismes associés aux violences basées sur le genre sont autant de facteurs qui rendent complexe cette prise en charge des patients migrants. Avec : Camille Moreau, responsable des activités médicales au Centre d’accueil de jour à Pantin de Médecins sans frontières Dr Sandra Petiot, médecin anesthésiste réanimateur à Paris et médecin bénévole à la Clinique Mobile à Porte de la Villette, au nord de Paris, pour MSF Amoss Makohe, doctorant en Psychopathologie clinique à l'Université de Yaoundé 1 au Cameroun, et ancien staff MSF Espagne comme responsable des Activités Santé Mentale et Soutien Psychosocial aux côtés des migrants à Agadez au Niger. Un reportage de Raphaëlle Constant. ► En fin d’émission, nous parlons de l’inauguration d’une unité de crise, au sein de la maison des adolescents de l’Hôpital Cochin, l'unité Weiji. Cet hôpital de jour a vocation à accueillir les adolescents et leurs familles en situation de crise aigüe. Reportage de Louise Caledec. Programmation musicale : ► The Caveman - Gatekeepers (ft Pa Salieu) ► Enny – Selfridges.

Néphrologie: comment prendre soin de ses reins ?
17/12/2025
Véritables filtres, les reins sont essentiels au fonctionnement de l’organisme en éliminant les déchets circulant dans notre sang. Mais, ils ont aussi d’autres fonctions, moins connues. Plusieurs maladies peuvent affecter les reins et troubler leur fonctionnement. Comment reconnaitre un dysfonctionnement des reins ? Quand consulter ? Peut-on prévenir les maladies rénales ? Connaître le rôle de certains de nos organes nous permet de mieux comprendre leur fonctionnement et de prévenir certains troubles. Le rôle que jouent nos reins est multiple : filtrer le sang, maintenir une hydratation équilibrée et produire hormones, vitamines et enzymes. Un certain nombre d’idées reçues entourent la santé des reins. Pour faire le tri : oui, ce sont des organes vitaux. et non, dans la plupart des cas, certaines maladies sévères des reins ne provoquent pas de douleur, elles passent donc inaperçues jusqu’à un stade avancé. D’où l'importance de connaître ces troubles et maladies des reins, les facteurs de risque et de comorbidité, et les mesures de prévention qui permettent de les protéger. Connaître les facteurs de risque Dans un pays comme la France, près de la moitié des insuffisances rénales sont associées au diabète ou à l’hypertension artérielle. A ces deux facteurs de risque, s’ajoutent le surpoids et le vieillissement, ainsi que certaines prédispositions familiales. L’insuffisance rénale terminale (stade 5) est une affection sévère, le rein perd 85 % de sa fonction et nécessite le recours à la dialyse ou à la transplantation. D’autres atteintes affectent le rein, comme les calculs rénaux (lithiase) qui peuvent entraîner des coliques néphrétiques très douloureuses, ou les infections (pyélonéphrite) associées à de la fièvre, qui peuvent être liés à une complication d’infection urinaire. Dépistage et hygiène de vie La prévention en matière de santé rénale passe par un dépistage pour écarter un dysfonctionnement et identifier d’éventuelles anomalies (bilan sanguin et urinaire). À ces vérifications s’ajoutent des mesures essentielles : une bonne hydratation, limiter la consommation de sel, une alimentation équilibrée, l’arrêt du tabac et pratiquer une activité physique régulière. Certains médicaments peuvent également présenter des risques pour l’activité rénale et leur prescription doit être accompagnée d’un suivi continu : on parle alors de néphrotoxicité. Avec : Pr Corinne Isnard-Bagnis, néphrologue dans le service de néphrologie de l’hôpital Pitié Salpêtrière et professeur de néphrologie à Sorbonne Université. Auteure de l’ouvrage Miction impossible. Prenez soin de vos reins, ils vous le rendront bien ! aux éditions du Rocher Dr Cédric Ouanekpone, néphrologue et directeur médical du premier centre de dialyse à Bangui, le Centre national d’hémodialyse (CNH) au sein du centre national hospitalier universitaire de Bangui ► En fin d’émission, nous parlons de l’odorologie canine, quand les chiens peuvent sentir et détecter le cancer du sein. En quoi cela pourrait améliorer le diagnostic du cancer du sein ? Interview d’Isabelle Fromantin, infirmière chercheuse et cheffe de l’unité plaies et cicatrisation de l’Institut Curie à Paris. Programmation musicale : ► HolyBrune - Off the ground ► Trinix, Bonga – Mona