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  • Un marin chinois survit 133 jours sur un radeau (Poon Lim, 1942)
    L'histoire commence en 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale. Poon Lim, marin chinois de 25 ans, servait à bord d'un navire marchand britannique, le SS Ben Lomond. Ce cargo traversait l'Atlantique Sud. Mais dans ces eaux infestées de sous-marins allemands, chaque traversée était une loterie mortelle.Le 23 novembre, la mer s'embrase. Une torpille frappe le flanc du Ben Lomond. Le navire s'incline, le métal gémit, et en quelques minutes, il disparaît dans les abyss. Poon Lim, projeté à la mer, lutte contre les vagues noires. Des dizaines d'hommes coulent avec le navire. Lui s'agrippe à un radeau de bois.Quand l'aube se lève, il est seul au milieu de l'Atlantique. Le radeau contenait quelques rations, du biscuit sec, quelques litres d'eau, un peu de chocolat et de sucre. Poon Lim, discipliné, rationne chaque bouchée. Mais les jours passent, et les vivres fondent. La soif devient son ennemi la plus féroce.Alors, il imagine des solutions. Il fabrique des hameçons rudimentaires, utilise des morceaux de biscuit en guise d'appât et réussit à capturer des poissons. Un jour, un requin s'approche. Poon Lim, terrorisé mais décidé à survivre, tend un hameçon plus gros. Le requin mord, se débat furieusement. Dans un combat titanesque, Poon Lim l'achève à coups de couteau, ses mains en sang.Avec la chair du monstre, il se nourrit des semaines durant. Pour boire, il récolte la pluie grâce à une toile. Mais les jours de sécheresse le torturent. Ses lèvres se fendent, son esprit vacille. Souvent, il aperçoit au loin des navires, ou même des avions. Alors, il agite ses bras, brandit son gilet de sauvetage. Mais jamais personne ne le voit.Le désespoir s'abat sur lui. Les jours se changent en semaines. Sa peau noircit sous le soleil. Parfois, il parle à voix haute, invente des compagnons imaginaires. Chaque matin, il se répète qu'il tiendra encore un jour.Enfin, après 133 jours, le miracle survient. Le radeau dérive jusqu'aux côtes du Brésil. Des pêcheurs stupéfaits découvrent cet homme à demi-fantôme, mais vivant. On le hisse à terre. Il a survécu plus longtemps que quiconque n'aurait cru possible.L'exploit de Poon Lim fit le tour du monde. Quant à lui, humble et marqué à vie, il résuma simplement : « Je préfère mourir en mer, en me battant, que dans un camp de prisonniers ».Ainsi se grava dans l'histoire, l'incroyable odyssée de Poon Lim, l'homme qui défia l'océan et la mort pendant 133 jours. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    3:12
  • L’homme qui refusa de mourir sur l’Everest (Beck Weathers, 1996)
    Sur l'Everest, la montagne des montagnes, une tempête brutale s'abat sur les équipes d'alpinistes.Les vents hurlent, la neige fouette les visages, le froid transperce les combinaisons.Parmi eux se trouve Beck Weathers, un médecin texan passionné de montagne.Son rêve : fouler le sommet du monde.Mais après $8\ 500$ mètres, dans la zone de la mort, Beck a déjà un handicap.Une opération de la vue l'empêche de distinguer correctement dans l'altitude extrême.Dans la bourrasque, il perd ses repères.Épuisé, presque aveugle, il s'effondre dans la neige.Ses compagnons le trouvent, mais la situation est désespérée.Il est immobile, la peau du visage déjà marquée par le gel, ses mains raides.On le croit condamné.Décision terrible : ils l'abandonnent là, persuadé qu'il ne verra jamais l'aube.Mais l'Everest n'a pas fini avec Beck.Des heures plus tard, contre toute logique, il reprend conscience.Il ne sent plus ses mains, ses pieds sont comme morts, mais un instinct brut l'envahit : vivre.Alors commence une lutte d'une cruauté inhumaine.Le vent rugit, la nuit est glaciale.Mais Beck, titubant, avance.À chaque pas, son corps veut s'effondrer.À chaque instant, une voix intérieure le pousse à se laisser glisser dans la neige pour dormir un peu.Il sait qu'il ne se relèverait pas.Dans la tempête, il erre à moitié aveugle, trébuche sur les cordes fixes, chute, se relève.Ses vêtements sont figés par le gel, ses gants rigides comme du bois.Il n'a plus la notion du temps.Ce n'est plus un homme qui marche, mais un spectre.Et pourtant, comme guidé par une volonté invisible, il parvient à retrouver la trace menant au camp.Lorsque les rescapés encore présents voient surgir Beck Weathers au matin, ils n'en croient pas leurs yeux.Le médecin qu'ils avaient laissé pour mort revient, titubant, le visage noirci, les mains figées dans la glace, mais vivant.Une apparition irréelle.Un revenant arraché aux enfers glacés.Son calvaire n'est pas terminé.Coincé au camp, il doit encore attendre les secours.Les hélicoptères ne montent pas à cette altitude.Et pourtant, dans un exploit inédit, un pilote népalais parvient à le redescendre, au prix d'un vol suicidaire.Beck survit.Mais ses mains, son nez et une partie de son visage sont irrémédiablement détruits par le gel.Il en réchappe amputé, marqué à vie, mais debout.Et quand on lui demande, plus tard, comment il a trouvé la force de se relever alors que tout semblait perdu, Beck répond simplement :« J'ai vu la mort. Elle me murmurait de me coucher. Mais j'ai pensé à ma femme, à mes enfants. Et je me suis dit : pas aujourd'hui ! » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    3:24
  • Une équipe de football piégée dans la grotte de Tham Luang (Thaïlande, 2018)
    23 juin 2018.Dans le Nord de la Thaïlande, une équipe de jeunes footballeurs de 11 à 16 ans, les Wild Boars, et leur entraîneur de 25 ans, s'aventurent après l'entraînement dans la grotte de Tam Luang. C'est une excursion de routine, une petite aventure. Mais la mousson s'invite plus tôt que prévu. En quelques minutes, les pluies transforment les galeries en torrents furieux. L'eau monte, les passages se ferment.Quand ils veulent ressortir, l'entrée est noyée. Ils sont prisonniers.À l'extérieur, les familles alertent les secours. Très vite, la nouvelle fait le tour du monde. 12 enfants et un coach bloqués sous la montagne. Les premiers sauveteurs tentent d'avancer, mais l'eau est boueuse, glaciale, et les couloirs si étroits qu'un seul plongeur peut passer à la fois. Les jours s'écoulent. L'espoir s'amenuise. Beaucoup craignent qu'ils n'aient déjà péri. Et pourtant, 9 jours plus tard, un miracle.Deux plongeurs britanniques, John Volanthen et Rick Stanton, progressent dans l'obscurité. Leurs lampes balayent une corniche. Là, recroquevillés dans la pénombre, les 13 sont vivants. Amaigris, faibles, mais en vie. La scène filmée fait le tour du globe.« How many of you ? » demande le plongeur.« 13 », répond une petite voix.Mais les réjouissances sont de courte durée. Les enfants sont à 4 kilomètres de l'entrée, derrière des siphons étroits et inondés. Aucun d'eux ne sait plonger. Même des plongeurs chevronnés mettent des heures à franchir ces passages.Comment les ramener sans qu'ils paniquent et se noient ? L'opération semble impossible. Pendant ce temps, la pluie menace de reprendre et de tout engloutir. Le temps presse. Les ingénieurs pompent l'eau sans relâche. Les moines prient devant la grotte. Le monde retient son souffle. La décision est prise.On les sortira en les plongeant de force. Les enfants seront sédatés pour éviter la panique, équipés de masques intégraux. Chaque plongeur emmènera un enfant inconscient à travers les boyaux inondés. C'est une opération jamais tentée. La moindre erreur, un masque déplacé, et c'est la noyade.Le 8 juillet, le sauvetage commence. Dans les galeries sombres, les plongeurs avancent lentement, tirant les corps fragiles comme des paquets vivants. Chaque mètre est une lutte. Les cœurs battent au rythme des bulles d'air.Au-dehors, les familles attendent dans une angoisse indicible.Jour après jour, l'opération se répète. 4 enfants le premier jour, 4 autres le second.Enfin, le 10 juillet, après 18 jours d'enfer souterrain, les 13 revoient la lumière du jour. L'explosion de joie est mondiale.Mais elle est assombrie par un sacrifice. Saman Kunan, ancien plongeur de la marine thaïlandaise, est mort en apportant des bouteilles d'oxygène dans les galeries.Les enfants, amaigris mais sains et saufs, deviennent des symboles d'espoir. Leur survie tient du miracle, fruit de la science, du courage et de la solidarité de centaines de sauveteurs venus du monde entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    3:48

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Acerca de Survivre

Partez à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont frôlé la mort. Chaque épisode raconte, avec intensité et réalisme, leur combat. Des histoires vraies, bouleversantes et haletantes.Un nouvel épisode tous les lundis, mercredis et vendredis.Tous les podcasts Audio Sapiens sur www.audio-sapiens.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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