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  • Comment on (re)fait des bébés ? | Chaque voix compte - 05/12/2025
    À LA UNE / Comment on (re)fait des bébés ? L’année 2024 en France fut celle d’une natalité au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, selon les chiffres de l’Insee. Le solde naturel (soit la différence entre le nombre de naissances et de morts) n’était que de 17 000 personnes. Alors que les françaises ont en moyenne moins de deux enfants dans leur vie, la population n’augmente presque plus. En janvier 2024, Emmanuel Macron appelait à un « réarmement démographique ». Cela n’a pas empêché une baisse supplémentaire de 2,3 % du nombre de naissances sur les 10 premiers mois de 2025 par rapport à 2024. Comment expliquer un tel phénomène ? À l’Assemblée nationale, un groupe parlementaire transpartisan a lancé en juin 2025 une mission d’information sur les causes et les conséquences de la dénatalité. 30 000 français ont alors répondu à une consultation citoyenne sur le sujet. Une étude de l’Ined met en avant le poids des questions économiques, géopolitiques et écologiques sur le renoncement à la parentalité. Plus de 20 % des 20-35 ans « ne se projettent pas du tout dans la parentalité », appuie ainsi Hélène Périvier, présidente du Haut Conseil de la famille. Le Haut-Commissariat à la stratégie et au Plan met lui l’accent sur les conséquences de ce phénomène : baisse d’effectifs dans le système éducatif entraînant notamment des fermetures d'écoles, diminution de la population en âge de travailler et inversion de la pyramide des âges. Pourquoi les Français font-ils de moins en moins d'enfants ? Invités :• Lisa Belluco, députée « écologiste et social » de la Vienne• Marie Lebec, députée « Ensemble Pour la République » des Yvelines• Jérémie Patrier-Leitus, député « Horzons et indépendants » du Calvados• Nicolas Berrod, journaliste au « Parisien » Chronique :« La petite histoire dans la grande » par Anna Cabana« Chaque Voix compte », votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Adeline François, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.Un carrefour d'opinions où ministres, députés, élus locaux, experts et personnalités de la société civile font entendre leur voix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Ukraine : un quatrième Noël sous les bombes ? | Chaque voix compte - 04/12/2025
    À LA UNE / Ukraine : un quatrième Noël sous les bombes ? En février 2022, Vladimir Poutine lançait son « opération spéciale » en Ukraine qui s’est transformée en guerre d’usure contre le peuple ukrainien. Le conflit aurait tué ou blessé au moins 1,4 million de soldats, selon le bilan du Center for Strategic and International Studies (CSIS) datant de juin 2025. Depuis le début de l’offensive, l’armée russe a pris le contrôle de 19,3 % du territoire ukrainien, d’après l’AFP. Alors que les combats perdurent sur le front, les rencontres diplomatiques se multiplient. Mardi 2 décembre, une délégation américaine rencontrait Vladimir Poutine à Moscou. Donald Trump assurait alors que le président russe souhaite « mettre fin à la guerre ». Jeudi 4 décembre, c’est au tour du négociateur ukrainien de se rendre aux Etats-Unis pour préparer une potentielle négociation avec les Russes, après une rencontre à Bruxelles. En visite en Chine, Emmanuel Macron compte sur le soutien du président Xi Jinping pour « se joindre à notre appel et à nos efforts pour parvenir dans les meilleurs délais à tout le moins à un cessez-le-feu ». Comment mettre un terme à la guerre en Ukraine ? Invités :- Anastasia Fomitchova, engagée volontaire en Ukraine, docteure en science politique franco-ukrainienne, autrice de « Volia » (Grasset)- Jean-Michel Jacques, député « Ensemble Pour la République » du Morbihan, Président de la commission de la défense nationale et des armées- Bénédicte Tassart, rédactrice en chef du service international de RTLChronique : « Le mot du jour » : GUERRE par Mariette Darrigrand« Quelle Histoire ! » : Louis Sarkozy, le château de mon père par Laurent Guimier LA QUESTION QUI FÂCHE / Qu’attend-on pour interdire le protoxyde d’azote ? Une succession de faits divers dramatiques ont fait du protoxyde d’azote la nouvelle cible des législateurs. Normalement utilisé pour des anesthésies locales, en médecine d’urgence, mais aussi comme additif alimentaire (notamment dans les bombes de chantilly), son usage a été détourné et le voilà transformé en stupéfiant. « Les jeunes sont particulièrement attirés par cette substance pour plusieurs raisons. Elle est très facilement accessible, bon marché, indétectable après consommation et, surtout, elle est perçue comme légale et peu dangereuse », expliquait le député LFI Idir Boumertit, rapporteur d’une proposition de loi visant à interdire la vente du protoxyde d’azote aux particuliers. Un texte adopté en première lecture en janvier 2025, mais bloqué par une initiative du Sénat : « Sur le plan européen, ce n’est pas possible d’interdire un produit qui sert aux boulangers, aux hôpitaux, aux horlogers mais aussi aux particuliers pour faire de la chantilly », défend Ahmed Laouedj, sénateur du Parti radical de gauche. La proposition sénatoriale, « visant à renforcer la lutte contre les usages détournés », propose de punir d’un an de prison et d’une amende de troisième classe l’usage détourné. Les deux textes ayant été adoptés, le gouvernement devra choisir entre eux. Comme ce produit n’est pas considéré comme un stupéfiant en tant que tel, « les actions des forces de l’ordre et des magistrats sont limitées », résume le sénateur. Alors, comment limiter l’usage détourné du protoxyde d’azote ?Invités :- Joëlle Mélin, députée « Rassemblement National » des Bouches-du-Rhône- Vincent Ledoux, député « Ensemble Pour la République » du Nord- Professeur Amine Benyamina, psychiatre, addictologue, Président de l’association « Addictions France » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Sondages : qui influence qui ? | Chaque voix compte - 03/12/2025
    À LA UNE / Sondages : qui influence qui ? À plus d’un an de l’élection présidentielle de 2027, les instituts de sondage testent différents scénarios auprès de quelques milliers de Français. « On fait comme si c’était une prédiction, alors que ce n’est qu’une photographie à un instant donné », souligne le sociologue Hugo Touzet. « Les sondages reflètent ce qui intéresse le média qui le commande », précise-t-il. Ainsi, une enquête de l’IFOP sur les musulmans de France publiée le 18 novembre 2025 a suscité de nombreuses critiques alors qu’un autre sondage de l’institut, commandé par le CEVIPOF, sur l’antisémitisme dans les universités a été refusé par des universitaires, sur fond de contestation de méthodologie et de légitimité. Face aux critiques, le sondage a été retiré. Mais comment sont réalisées ces études ? Un questionnaire posé à quelques milliers de personnes peut-il être généralisé à 68 millions de Français ? Le bureau d’études Compas, et son Centre d’observation de la société, note que l’idée « se heurte aux transformations socio-démographiques ». Outre le quotidien national Ouest-France, rares sont les médias qui refusent les sondages. Pierre Bourdieu, sociologue et philosophe, critiquait en 1986 « un abus de science » et réclamait que « les institutions effectuent des contrôles efficaces ». Réglementés par la loi du 19 juillet 1977, les sondages fabriquent-ils réellement l’opinion ?Invités :- Amélie Lebreton, Présidente de « Coriolink », experte en communication- Mathieu Gallard, directeur d’études chez « Ipsos BVA »- Antoine Oberdorff, journaliste politique à « L’Opinion » Chroniques : « Quelle histoire ! » : « Steve Witkoff et Donald Trump : à la vie, à la mort » par Laurent Guimier « La question qui fâche » par Fanny GuinochetLA QUESTION QUI FÂCHE / Les « boomers » doivent-ils passer à la caisse ? Dans les 15 prochaines années, les Français les plus âgés vont transmettre plus de 9 000 milliards d’euros de patrimoine à leurs héritiers, selon le rapport du sénateur socialiste Alexandre Ouizille. Cette somme représente plus de deux fois et demie la dette française. Si le « flux successoral » français (la somme de patrimoine transmis en un an) est de 400 milliards d’euros en 2025, il s’élèvera à 677 milliards en 2040, d’après la Fondation Jean-Jaurès. Un phénomène qui ne réduit pas les inégalités : seulement 10 % des ménages détiennent plus de la moitié du patrimoine, et la fortune héritée représente en 2025 60 % du patrimoine, contre 35 % dans les années 1970. Le sujet était déjà revenu dans l’actualité quand la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, appelait à taxer davantage les super-héritages. Le sénateur socialiste Alexandre Ouizille propose, lui, un impôt sur les grandes successions qui générerait entre 10 et 15 milliards d’euros. Faut-il taxer la transmission des grands patrimoines ?Invités :- Daniel Labaronne, député « Ensemble Pour la République » d’Indre-et-Loire- Alexandre Ouizille, sénateur socialiste de l’Oise- Philippe Lottiaux, député « Rassemblement national » du Var Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Budget : y a-t-il un chemin ? | Chaque voix compte - 02/12/2025
    À LA UNE / Budget : y a-t-il un chemin ? Il n’y a pas eu d’accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), après le passage au Sénat et le retrait notable de la suspension de la réforme des retraites. Mardi 2 décembre, le texte revient sur les bancs de l’Assemblée nationale pour une seconde lecture, et un vote final prévu le 9 décembre. C’est donc une nouvelle course contre-la-montre qui s’ouvre dans l’hémicycle. Et si l’utilisation potentielle de l’article 49-3 de la Constitution faisait de nouveau du bruit, le Premier ministre a répété, lundi 1er décembre, son engagement à ne pas l’utiliser. Le 2 décembre est aussi la journée choisie par les syndicats pour essayer de se faire entendre, avec 150 rassemblements à travers la France. « Le problème de fond, c’est que plus personne ne comprend rien à ce budget », affirmait Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. En parallèle, Sébastien Lecornu poursuit des consultations, il recevait notamment les écologistes et les socialistes. En sortant de Matignon, Olivier Faure a fait état d’« une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis ». Le budget de la Sécurité sociale pourra-t-il être approuvé par une majorité de députés ? Invités :•Wally Bordas, journaliste politique au « Figaro » •Stéphanie Dépierre, journaliste LCP•Thibaud Mulier, constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris Nanterre Chroniques : « Le chiffre du jour » par Fanny Guinochet« Quelle histoire ! » par Laurent Guimier LA QUESTION QUI FÂCHE / Faut-il labelliser les médias ? Déjà avancée en 2018 par Emmanuel Macron, l’idée de mettre en place un label pour lutter contre la désinformation refait surface. En déplacement à Arras mercredi 26 novembre, le Président de la République saluait l’initiative JTI (Journalism Trust Initiative), label pensé par Reporters Sans Frontières (RSF), et donc « fait par des professionnels » des médias. « Si c’est l’Etat qui doit vérifier, là ça devient une dictature », a précisé le chef de l’Etat. Cette déclaration n’a pas manqué de faire réagir la sphère médiatique de Vincent Bolloré, et notamment son présentateur phare Pascal Praud qui fustigeait, mardi 2 décembre, la naissance « du ministère de l’information », imaginé par George Orwell dans 1984. Des propos en échos aux déclarations de Jordan Bardella, qui faisait ce même parallèle, dimanche 30 novembre, sur le plateau de CNews. Dans une vidéo partagée sur le réseau social X (ex-Twitter), l’Elysée a directement attaqué « CNews », soulignant la désinformation diffusée par la chaîne d’information en continu. Bruno Retailleau et le parti Les Républicains ont lancé, mardi 2 décembre, une pétition, dénonçant la « dérive scandaleuse » du chef de l’Etat. A gauche, Hadrien Clouet de LFI a déclaré qu’il « y a un sujet dans les médias, mais ce n’est pas en créant des sigles ou des labels qu’on répond aux mensonges ». « Nous préférons un conseil de déontologie », a proposé le député de La France Insoumise. Le souhait du président de la République permet-il de lutter efficacement contre les fausses informations ? Invités :•Philippe Ballard, député « Rassemblement National » de l’Oise •Sophie Taillé-Polian, députée « écologiste et social » du Val-de-Marne •Erwan Balanant, député « Les démocrates » du Finistère Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • SOS centres-villes en détresse | Chaque voix compte - 28/11/2025
    À LA UNE / SOS centres-villes en détresseImporté des Etats-Unis depuis une dizaine d’années en France, le « Black Friday » qui suit Thanksgiving est synonyme de journée de promotions importantes dans la majorité des commerces. Selon un sondage Toluna Harris Interactive du 23 novembre 2025, 70 % des Français déclaraient souhaiter profiter de cette journée du dernier vendredi de novembre pour effectuer leurs achats de Noël. Ils envisageraient de dépenser en moyenne 345 euros, une somme en augmentation de 8 % par rapport à 2024. Au total, les dépenses mode des Français ont doublé sur les dix dernières années, passant de 192 millions d’euros en 2015 à 419 millions en 2024, selon les chiffres de Numerator. Mais comment cela impacte-t-il les commerçants des centres-villes ? Déjà concurrencés par les sites de e-commerce, Shein et Temu en tête, les boutiques de proximité semblent perdre du terrain : le taux de commerces vacants dans les centres-villes a doublé en quinze ans pour atteindre 14 % en 2024, selon un rapport « sur l’avenir du commerce de proximité » remis au gouvernement au début du mois de novembre. Si le commerce en ligne représentait 65 milliards d'euros en 2015, il générait 175,3 milliards en 2024. La tendance se confirme pour les plateformes internationales, qui représentent aujourd’hui 22 % des colis livrés par La Poste, contre 5 % en 2020. Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte de recul de la consommation des ménages, en baisse de 0,4 % en 2024, et d’une augmentation de la part du revenu disponible épargnée (passée de 14 % en 2019 à 19 % en 2025). Les petits commerces peuvent-ils lutter face à la concurrence des plateformes et des injonctions du "Black Friday" ? Invités :• Romain Eskenazi, député socialiste du Val-d’Oise• Sylvain Berrios, député apparenté « Horizons & indépendants » du Val-de-Marne• Grégory Caret, directeur de l’Observatoire de la consommation de l’UFC-Que ChoisirChronique :« L’expression du jour » : « Black Friday » par Mariette Darrigrand, sémiologue Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Grand rendez-vous d'actualité quotidien et citoyen de LCP-Assemblée nationale du mardi au vendredi à 19h30 et 23h30.Parce que chaque voix compte, LCP donne toute sa place à la parole du citoyen. Les téléspectateurs interviennent chaque jour dans l'émission, tournée au coeur du Palais Bourbon.Parce que chaque voix compte, l'émission incarnée par Adeline François, s'ancre dans les préoccupations quotidiennes des Français, tout en gardant l'exigence nécessaire pour décrypter et informer.Experts, témoins et députés de toutes les sensibilités se succèdent sur le plateau en direct, faisant la part belle au débat contradictoire.LCP - Assemblée nationale podcast.Retrouvez-nous sur www.lcp.fr et sur YouTube : https://www.youtube.com/@lcpassembleenationale Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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