Partner im RedaktionsNetzwerk Deutschland

RFI - Reportage Afrique

Podcast RFI - Reportage Afrique
Podcast RFI - Reportage Afrique

RFI - Reportage Afrique

Guardar

Episodios disponibles

5 de 24
  • La prise en charge médicale des enfants malnutris en Centrafrique [1/2]
    En Centrafrique, la crise humanitaire continue de s’exacerber, comme l’a relevé l’ONU, selon qui plus de la moitié de la population du pays aura besoin d’aide cette année. Parmi les conséquences prévisibles, la malnutrition infantile. À Bangui, au centre hospitalier universitaire pédiatrique, une unité nutritionnelle thérapeutique soutenue par Action contre la faim prend en charge les enfants atteints de malnutrition aigüe sévère avec complications, c'est-à-dire en danger de mort.  De notre correspondant à Bangui,  Sur un des lits du service d’urgence du CHUPB, une petite fille de 14 mois tâche de dormir malgré sa sonde nasale et son cathéter, sous le regard de sa maman et sous la surveillance du Dr Jean-Pierre Muhimana : « C’est un enfant qui est venu de Maka avait des diarrhées et des vomissements et on l’a mis sous oxygène. On procède au « remplissage » pour corriger la déshydratation. Si l’enfant avait été pris en charge correctement à la maison, cet enfant devait peser au moins 8,2 kilos ». Dans le lit voisin, la petite Karine s’agite… sa maman est venue en urgence quand elle s’est retrouvée dans un état critique : « Je suis venue en raison des diarrhées et des vomissements de mon enfant. Après la prise en charge médicale, ça s’est stabilisé. Ma fille se porte mieux maintenant. On en est là parce que je n’ai pas de moyens, pas d’emploi ». En saison sèche, l’UNT n’affiche pas complet. C’est à partir du mois de mars que les 80 lits se remplissent de jeunes patients atteints de complications comme le paludisme, la tuberculose ou le sida. Une fois l’urgence médicale passée, une prise en charge psychologique des enfants et des parents est prévue par l’équipe du Dr Jean-Richard Youkou. « Il y a la salle de jeux pour ressouder les liens. Force est de constater que certains parents ne jouent pas avec leurs enfants et cela créée une division. Ça peut entrainer l’enfant vers la dépression. Cela nous permet de voir également la tonicité de l’enfant et éventuellement identifier un retard psychomoteur ». 70 000 enfants de moins de 5 ans menacés de malnutrition sévère La petite Esther va mieux, elle va être bientôt déchargée. Vanessa, sa maman, est venue écouter les conseils de l’équipe : « Mon enfant ne veut pas manger depuis toute petite. Ça l’a mis dans cet état de malnutrition. Heureusement, avec le traitement, elle reprend du poids. On m’a expliqué le protocole : du lait thérapeutique et de l’eau seulement pour le moment. Et puis on verra par la suite, je serai à l’écoute de ce que diront les médecins. J’ai reçu de bons conseils et je vais essayer de corriger mes erreurs pour qu’elle soit en meilleure santé ». Pour l’équipe du CHUPB, la priorité est désormais de structurer le soutien psycho-social, afin d'améliorer le suivi du protocole médical par les familles, et de limiter les hospitalisations répétées dans des états graves.
    3/21/2023
    2:20
  • Côte d'Ivoire: Yamoussoukro, la belle endormie
    Le 21 mars 1983, l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, vote le transfert de la capitale à Yamoussoukro. Le président d’alors, Félix Houphouët-Boigny, voulait ainsi désengorger Abidjan qui, en 1983, comprenait déjà 20% de la population. Yamoussoukro bénéficie d’un plan d’urbanisme, d’un aménagement extensif. Mais 40 ans plus tard, l’objectif est loin d’être atteint.
    3/20/2023
    2:24
  • Sénégal: «Zéro Faute», une chronique radio éducative
    Depuis une dizaine d’années, la journaliste Astou Mbène Thioub propose sur la radio privée RFM une chronique éducative dédiée à la langue française : Zéro Faute, à destination des enfants.  De notre correspondante à Dakar, Sa voix à la radio reflète bien son tempérament. Avec bienveillance et enthousiasme, Astou Mbène Thioub enregistre ce matin-là des chroniques avec des élèves de CM1 et CM2 à l’école « Mamadou et Bineta » de Dakar. La journaliste de 40 ans a deux passions : la langue et les enfants. « Les échecs, nous en connaissons tous. Moi, personnellement, j'en ai connu. J'ai pu me relever grâce aux livres, grâce à la langue et j'adore l'univers des enfants. C'est l'univers des adultes que je trouve très compliqué », explique-t-elle. « Cette émission me permet d'aller dans les écoles, partager un peu de lecture, quelques règles de grammaire, d'orthographe et de conjugaison » ajoute Astou Mbène Thioub. C'est un héritage de son père, le professeur Ibrahima Thioub, ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. « Tous les samedis à 12 heures, papa me remettait un livre que je devais lui rendre le samedi suivant avec un résumé, les citations-clés, les mots les plus difficiles avec leur définition, synonymes, antonymes, paronymes... Tout ce qui tourne autour des mots », se souvient-elle. Support éducatif À son tour désormais de transmettre. La chronique Zéro Faute est diffusée juste avant le journal de 7h sur la radio RFM. « Ça apprend beaucoup de choses, surtout aux enfants qui ne peuvent pas aller à l'école », estime un élève. « C'est compliqué, parce que je parle plus français que wolof. Donc parfois, je mélange un peu les deux », explique une autre élève. Entre le français, langue officielle, et les langues nationales, pas toujours facile de s’y retrouver pour les élèves, souligne Djibril Ndiaye, directeur adjoint de l’école primaire Mamadou et Bineta. Pour lui, les émissions éducatives sont un support. « L'enfant apprend d'abord sa langue maternelle avant d'apprendre le français qui est une langue secondaire chez nous. Ce qui fait qu'il y a quelques interférences au niveau des langues. L'émission Zéro Faute est une manière d'accompagner ce que font les écoles dans le domaine de l'apprentissage de la langue française qui est la langue d'enseignement, mais qui est aussi un medium d'apprentissage » Pour Astou Mbène Thioub, il n’y a pas de « blocage » entre les langues nationales et le français. Pour elle, « cette diversité est une richesse ».
    3/19/2023
    2:24
  • Sénégal: à Dakar, une formation pour que les femmes se fassent une place dans le milieu du graffiti
    Un collectif de street-artistes a proposé une formation 100% féminine début mars. Dans ce milieu encore très masculin, les femmes commencent à se faire une place. Pendant une semaine, les volontaires ont été formées aux techniques de dessin, mais aussi à l’entrepreneuriat pour tirer des revenus du graffiti. De notre correspondante à Dakar, Devant un grand mur blanc, recouvert de brouillons de graffitis colorés, une vingtaine de femmes tracent des grandes lettres, pinceaux et bombes à la main. Yanka est rappeuse et danseuse dans la vie. C’est la première fois qu’elle peint sur un mur et l’expérience est un peu intimidante. « Quand je dessinais au crayon, je faisais des ronds pour donner un peu de perspective, mais là, c'est un peu différent. Ce n'est pas la même chose, on va pratiquer », dit-elle, pleine de volonté. C’est la septième fois que la formation Passer'elle est organisée par le collectif de graffeurs et graffeuses Doxandem Squad. Parmi les participantes, Kiné Diop, 30 ans. Elle travaille comme agent de développement, et fait de la teinture en parallèle. Elle a sauté sur l’occasion. « J'aime dessiner, j'aime créer, j'aime bricoler... Je suis dégourdie ! (rires) C'est une opportunité pour moi de toujours parfaire mon expérience sur l'art. Pourquoi ne pas faire du graffiti sur des boubous, du tissu », lance-t-elle. Faire changer les mentalités Au programme, cours de lettrages, de dessin de visages… Mais c’est surtout pour les cours d’entrepreneuriat culturel que Yanka a choisi de suivre cette formation gratuite. « On a vu comment monter un projet, comment le structurer, comment faire un plan de financement, à qui faire appel pour les subventions, à quel organisme on peut faire appel au Sénégal pour avoir des aides ». Yanka accorde aussi de l'importance au développement personnel, « parce que pour aller toquer aux portes pour revendre son projet, il faut avoir confiance, être convaincue et être convaincante. » Le collectif n’a reçu qu’une trentaine de candidatures. Il existe encore quelques barrières dans les mentalités. « Ma famille n'était pas d'accord pour que j'intègre ce milieu », explique Neye Mareme Fall. À 20 ans, elle en est à sa deuxième formation de graffiti. « Ils croyaient que c'était un milieu désastreux, ils croyaient que les graffeurs fumaient de la drogue », ajoute t'elle. « Ce sont les clients qui viennent vers moi » Pourtant, on peut faire carrière dans le graffiti. C’est le cas d’Aïda, nom d’artiste Dasha, qui est venue encadrer les étudiantes. Diplômée des beaux-arts, elle est l’une des premières graffeuses du pays. « De mon côté, je n'ai jamais démarché de clients. Ce sont les clients qui viennent vers moi. » raconte Dasha. « J'ai travaillé avec l'ONU tout récemment. J'ai aussi des marchés qui sont privés. C'est quelque chose qui paie, parce que c'est connu actuellement. Surtout au Sénégal », souligne-t-elle. Le projet de fin de formation des apprenties graffeuses : une grande fresque qui représente une reine traditionnelle, une lingère, à côté d’une ingénieure d’aujourd’hui. Pour montrer que tout est possible pour les femmes.
    3/19/2023
    2:18
  • Madagascar: l’alliance française d’Antananarivo, premier centre d'examen de langue française au monde
    Selon l’Académie Malagasy, moins de 16% de la population de cette ancienne colonie française parlerait aujourd’hui français. Si à l’échelle du pays, de moins en moins de jeunes parlent donc la langue de Molière, ils sont cependant chaque année plus nombreux à s’inscrire à l’examen « Delf/Dalf » de français, organisé par les Alliances françaises du pays. Avec un objectif : obtenir le précieux diplôme, émis par le ministère de l’Éducation nationale français et reconnu internationalement pour poursuivre leurs études à l’étranger. Reportage en pleine session d’examen à l’Alliance française d’Antananarivo, le plus gros centre d’examen Delf/Dalf du monde qui a accueilli l’an dernier 7 700 candidats, avec notre correspondante Sarah Tétaud « Je réitère, j’insiste. Est-ce que tout le monde a bien émargé ? C’est très important sinon votre examen ne sera pas validé » rappelle un surveillant au micro. Ce jour-là, à l’Alliance française d’Antananarivo, ils sont 1 200 candidats concentrés, prêts à en découdre avec l’épreuve orale collective. Devant sa table, Célia, 20 ans, est étudiante en psychologie : « J’aimerais continuer mes études à l’étranger, il me faut le diplôme B2 minimum. » De l’autre côté de l’allée, Tefinanao, 22 ans, étudie la gestion : « C’est nécessaire pour les dossiers, pour certaines universités, dans les pays francophones. » Deux rangées devant, Floriniaina, 54 ans, fait presque figure d’exception : « Si je suis là aujourd’hui, pour passer l’examen, c’est parce que je suis enseignante au collège secondaire. Je veux augmenter le salaire et l’échelon. » Si l’examen attire pas mal de fonctionnaires, qui peuvent, en cas d’obtention du diplôme, bénéficier d’une modification dans leur avancement de carrière, les candidats du jour sont, pour plus de 50%, des étudiants. De quoi réjouir Patrick Bosdure, le conseiller de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France à Madagascar, venu observer le déroulement de l’examen : « La priorité, c’est bien évidemment l’attractivité de notre enseignement supérieur et de faire en sorte que la plupart d’entre eux puissent partir en France, étudier, soit en sciences humaines, ou en sciences dures, mais surtout partir en France, puis revenir ici à Madagascar avec une formation à la française, pour commencer une carrière pro. Non, ce n’est pas encourager la fuite des cerveaux, puisqu’ils doivent revenir ! » Ce diplôme de langue française, rappelle Patrick Bosdure, ne facilite pas l’obtention d’un visa, mais seulement l’inscription à l’université. Toutefois, selon lui, les étudiants de la Grande Île ont la cote : « Les Malgaches qui partent étudier en France réussissent généralement très bien. Donc, ils bénéficient d’une excellente réputation dans notre système d’enseignement supérieur, donc leur candidature est très largement vue de façon très favorable. » Chaque année, 1 000 nouveaux étudiants malgaches arrivent en France. Jean-Patrice Rakoto Ramiarantsoa, professeur de français à l’Alliance française depuis 10  ans, se plaît à penser que certains des 4 500 étudiants actuellement présents dans l’Hexagone sont passés par sa classe : « Ils sont conscients qu’on a vraiment besoin de la langue française aujourd’hui. » Mais après cinq décennies marquées par des changements de politiques vis-à-vis de l’apprentissage et de la place du français dans la société, même réhabilité aujourd’hui, il demeure, 130 ans après son arrivée sur l’île, une langue de l'élite.
    3/18/2023
    2:23

Radios similares

Acerca de RFI - Reportage Afrique

Sitio web de la emisora

Escucha RFI - Reportage Afrique, RFI - Couleurs tropicales y muchas más emisoras de todo el mundo con la aplicación de radio.es

RFI - Reportage Afrique

RFI - Reportage Afrique

Descarga la aplicación gratis y escucha radio y podcast como nunca antes.

Tienda de Google PlayApp Store

RFI - Reportage Afrique: Podcasts del grupo

RFI - Reportage Afrique: Radios del grupo