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  • BeeGuard, quand le numérique garde un œil sur la biodiversité
    Une jeune pousse occitane, dans le sud de la France, a mis au point une ruche connectée, qui, à l’aide de divers capteurs couplés à des programmes d’intelligence artificielle, est capable d’assurer le monitoring de l’activité et de la santé des abeilles. L’ensemble du dispositif offre des indicateurs environnementaux précieux, sur l’état de la biodiversité dans les régions où sont installées les ruches. Le premier objectif de la jeune entreprise BeeGuard, qui s’est installée près de Toulouse, est bien d’aider les apiculteurs à lutter contre la surmortalité des insectes mellifères en surveillant l’état de leurs colonies. Ces ruches connectées sont bardées de capteurs qui permettent de mesurer les conditions vie des abeilles, mais aussi les polluants environnants. Des caméras thermiques offrent la vision interne des ruches pour contrôler, par exemple, la ponte d’une reine. Des capteurs de poids, de température et d’humidité indiquent une bonne ou une mauvaise croissance globale des colonies. Toutes les données collectées sont analysées par des programmes d’intelligence artificielle et un dispositif de reconnaissance visuelle compte les départs et les arrivées de chaque butineuse. Les scientifiques du CNRS et du Centre de recherches sur la cognition animale de Toulouse emploient également ces ruches connectées pour étudier les capacités cognitives des abeilles, notamment leurs facultés d’apprentissage pour reconnaître, par exemple, une fleur contenant du pollen qui serait utile à la colonie. Ruches en réseau Avec ces dispositifs, les abeilles domestiques sont devenues nos alliées pour mesurer les dégradations de la biodiversité, précise Christian Lubat, cofondateur et président de BeeGuard. « Les ruches fonctionnent en réseau et les capteurs installés délivrent leurs informations toutes les heures pour relever des informations sur l’activité et la santé des abeilles. Ces données sont alors disponibles à distance par internet. Par ailleurs, nous employons des capteurs vidéo pour filmer les allées et venues des butineuses. Ces images sont analysées par des programmes IA de reconnaissance visuelle pour identifier les abeilles sur la piste d’envol afin de réaliser un comptage journalier des insectes présents dans la ruche », explique-t-il. Puis Christian Lubat ajoute : « Actuellement, nous manquons de connaissances sur l’état réel de la biodiversité et notre système permet d’employer les abeilles comme biomarqueurs de l’environnement. Nous avons également noué des partenariats avec l’INRAE, l'Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, et le CNRS afin de mener plusieurs projets de recherches. Notamment avec le CNRS, nous étudions le comportement et les capacités cognitives de ces petits insectes étonnants qui retrouvent, quelle que soit la distance parcourue, le chemin de leur maison. », dit-il. « Avec l’INRAE, nous étudions plutôt les problèmes d’écotoxicologie que l’on trouve dans l’environnement et les pathologies qui déciment les abeilles. Les outils numériques que nous avons développés permettent d’acquérir ces connaissances dont l’objectif est d’assurer notre sécurité alimentaire en limitant nos impacts sur la biodiversité. 75 % des fruits, des légumes, des graines oléagineuses que nous consommons dans le monde se reproduisent uniquement grâce aux insectes pollinisateurs », conclut Christian Lubat. La surmortalité des abeilles domestiques ou sauvages est en constante augmentation dans le monde depuis le milieu des années 1980. Elles sont victimes des polluants, de la malnutrition, des pesticides, des parasites et autres pathogènes. Pourtant, le service qu’elles délivrent gratuitement à l’humanité, aux côtés des bourdons, des papillons ou encore des mouches, est inestimable. Leur disparition présente le risque de mener le monde à la famine, en transformant la plupart de nos terres cultivables, en déserts infertiles. Vous avez des questions ou des suggestions, vous pouvez nous écrire à [email protected]
    3/19/2023
    2:14
  • Le marché carbone scruté depuis l’espace
    Le marché du carbone est considéré comme l’un des plus importants leviers dont disposent les nations pour abaisser les émissions industrielles de gaz à effet de serre. Afin d’en démocratiser l’accès auprès des agriculteurs, une jeune pousse française, a développé un dispositif basé sur l’observation satellitaire et des programmes d’intelligence artificielle. Le marché « carbone » est un système international d’échanges de quotas d’émission de CO2 permettant aux industriels de compenser leurs rejets sous forme de « crédit carbone ». Il sert à financer du reboisement ou des plantations capables de stocker durablement le CO2. Mais afin de quantifier à distance les réductions des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur de l’agriculture, la jeune pousse française CarbonFarm Technology, utilise, en partenariat avec l’Agence spatiale européenne, des images satellitaires. Les clichés sont analysés par les programmes d’intelligence artificielle (IA) que développent la jeune pousse. La jeune entreprise qui a rejoint le programme 21st de l’école d’ingénieurs CentraleSupélec a déjà déployé son dispositif, auprès des riziculteurs au Vietnam. L’objectif est d’abaisser les barrières à l'entrée sur ce marché carbone pour les petits producteurs de riz, en les incitant à adopter des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement, nous précise Vassily Carantino, président et co-fondateur de CarbonFarm Technology. « Le crédit carbone permet à une entreprise, par exemple à une compagnie aérienne, de compenser ses émissions de CO2 en payant quelqu’un pour le faire à sa place. CarboneFarm se concentre sur le secteur agricole et notamment celui de la riziculture. Cette production de riz est actuellement responsable de 12 % des émissions mondiales de méthane qui est un gaz à effet de serre très puissant. Mais des pratiques très simples à mettre en place et à coûts zéro pour le cultiver permettrait de réduire de moitié ces émissions de méthane. Notre premier projet a été déployé au Vietnam, qui est le pays produisant le plus de riz au monde. Il concerne plus de 2 000 agriculteurs. Ce projet a été financé par le gouvernement australien et mené en collaboration avec l'Institut international de recherche sur le riz. Notre dispositif s’appuie sur des données satellitaires et notamment celles issues des constellations de l’Agence spatiale européenne qui est l’un de nos partenaires. L’analyse de ces données est réalisée par les programmes d’intelligence artificielle que nous avons développés pour à la fois monitorer les pratiques des riziculteurs et estimer les émissions de méthane au niveau de chacune de leur parcelle. Nous travaillons actuellement dans quatre pays, au Vietnam donc, mais aussi en Espagne, en Italie, au Portugal et nous venons d’initier un nouveau projet au Ghana. » La solution apportée par CarbonFarm permettrait de débloquer 20 % de revenus supplémentaires aux riziculteurs. Et 14 000 tonnes de gaz à effet de serre par an seraient ainsi absorbées. Les producteurs de riz réaliseraient également une économie d’environ 30 millions de mètres cubes d'eau douce chaque année. Par ailleurs, avec ce crédit carbone, les industriels disposeront d’un moyen supplémentaire pour atteindre leurs objectifs de neutralité carbone, d’ici à 2030.   Vous avez des questions ou des suggestions, vous pouvez nous écrire à [email protected]
    3/11/2023
    2:14
  • Ombrea, l'entreprise qui a trouvé comment protéger les cultures des aléas climatiques
    Une entreprise d’Aix-en-Provence a développé un dispositif d’ombrage dynamique dont l’objectif est de protéger efficacement les cultures des aléas climatiques. Le système qui est composé d’un ensemble de panneaux connectés et mobiles se déploient automatiquement dans les champs, afin de créer un microclimat favorisant la croissance des plantes. Grêle, gelées ou périodes de sècheresse et de canicule, pour faire face à une crise environnementale qui ne cesse de s’intensifier, l’entreprise Ombrea fondée en 2016 par une famille d’agriculteurs des Bouches-du-Rhône, développe des structures modulables qui se déploient ou se rétractent automatiquement au-dessus des parcelles cultivées. Ces panneaux protecteurs sont pilotés par des programmes d’intelligence artificielle. Ils se positionnent sur les parcelles en fonction des données que délivrent un ensemble de capteurs mesurant l’hydrométrie, la vitesse du vent, la pluviométrie, l’intensité lumineuse ou encore, la température des sols.  L'invention d'un équipe d'ingénieurs agronomes  Le dispositif, qui a été mis au point par des ingénieurs et des docteurs en biologie, génère un véritable microclimat pour les plantes permettant de préserver les cultures maraîchères, horticoles et celles de la viticulture, des ravages que provoquent des aléas climatiques de plus en plus fréquents, témoigne Christian Davico, cofondateur avec sa fille Julie de l’entreprise Ombrea : « Tous les agriculteurs vous le diront, nous constatons une montée en puissance avec une fréquence de plus en plus rapide des aléas climatiques. Cet hiver, la France a ainsi battu un nouveau record avec plus de 30 jours consécutifs sans pluie, c’est du jamais-vu ! Du moins en ce qui me concerne en tant qu’agriculteur depuis plus de 30 ans. J’ai déjà subi ces aléas climatiques sur mes parcelles, qui m’ont fait perdre en 2015 une grosse part de ma production. C’est la raison pour laquelle j’ai fondé Ombrea en imaginant un système qui permettrait aux agriculteurs de s’adapter au changement climatique. Le projet a été développé avec une équipe d’ingénieurs agronomes, et tous les protocoles du dispositif ont été élaborés en fonction des contraintes des agriculteurs. Le système est entièrement automatique, très réactif et intelligent, il fonctionne avec des données fournies par différents capteurs qui indiquent aux logiciels de pilotage des panneaux des remontées de température, d’intensité lumineuse, des taux d’humidité, de vent, de pluviométrie. Notre modèle économique est celui de l’agrivoltaïsme, ce qui nous permet d’autofinancer notre développement, notamment avec la vente de l’électricité que produisent nos panneaux protecteurs bardés de cellules photovoltaïques. Le système Ombrea permet aux agriculteurs d’économiser en moyenne 30% de l’eau qui est utilisée pour l’irrigation, et assure de meilleurs rendements ainsi qu’une qualité supérieure des produits agricoles. C’est le cas, par exemple, de la pivoine, une culture emblématique du sud de la France, qui est très sensible aux aléas climatiques. Mais notre dispositif est également sollicité par des agriculteurs du nord de France, de l’Espagne, des pays de l’Afrique du Nord et de nombreuses régions agricoles en souffrance, en raison du changement climatique. » Après avoir mené des expérimentations en conditions réelles sur une dizaine d’exploitations agricoles, le système Ombrea couvre désormais plusieurs centaines d’hectares de cultures. L’installation, ainsi que l’entretien du dispositif, ne coûtent rien aux agriculteurs. La société se rémunère sur la revente de la production photovoltaïque de ses panneaux auprès des énergéticiens. Mais aussi auprès des entreprises à la recherche d’espaces pour implanter leurs fermes solaires. Des installations qui seront réalisées dans ce cas, sans réduire le foncier ou « artificialiser » les terres agricoles.  Vous avez des questions ou des suggestions, vous pouvez nous écrire à [email protected]
    3/4/2023
    2:10
  • L’AgriTech s’expose au Salon de l’agriculture à Paris
    Logiciels d’aide à la décision, météo spatialisée, capteurs d’état du végétal, des animaux, de l’environnement, des ribambelles d’applications pour mobiles et de robots cultivateurs. Les dernières innovations consacrées à la « révolution verte » et numérique s’exposent à la 59e édition du Salon international de l'Agriculture qui se tient jusqu’au 5 mars prochain à Paris. Mais au fait, qui a inventé l'agriculture ? Certainement les derniers chasseurs-cueilleurs du Néolithique qui avaient remarqué qu'en lâchant une graine sur le sol, elle donnerait une nouvelle plante. La suite de l’histoire, on la connaît, les cultures dans la plaine se sont multipliées, l'agriculture depuis s’est mondialisée. Impossible de faire machine arrière, en 2050 il nous faudra produire 70 % de denrées alimentaires en plus pour nourrir les 8 milliards d’êtres humains de notre monde. Mais comment produire plus, sans alourdir notre dette environnementale ? Telle est la question qui est débattue cette année au Salon international de l'Agriculture. « Les dernières innovations numériques permettraient de relever les grands enjeux économiques, climatiques et sociétaux du monde agricole », estime Clément Le Fournis, cofondateur de l’association La Ferme Digitale qui regroupe 86 jeunes pousses de l’AgriTech.  Un secteur « qui n'est pas figé » « Le Salon de l’Agriculture est l’occasion pour nous de démontrer au grand public que le secteur de l’agriculture n’est pas un monde figé. Les jeunes pousses de l’AgriTech que nous hébergeons à La ferme Digitale présentent au Salon une multitude d’innovations numériques », explique Clément Le Fournis. « Certaines sont consacrées aux réseaux internet, aux applications pour mobiles, d’autres sont plutôt issues des recherches en hautes technologies pour répondre par exemple aux problématiques liées à l’amélioration de la structure organique des sols, ou de faire en sorte que les plantes cultivées puissent capter lors de leur croissance plus de nutriments de manière naturelle. Un ensemble de technologies qui va permettre de faire vivre les sols, afin qu’ils ne soient plus seulement considérés comme de simples supports aux cultures, mais bien comme des environnements vivants pour réaliser une agriculture de qualité », poursuit-il. Clément Le Fournis ajoute : « Concernant la gestion de l’eau, nous présentons des stations connectées qui permettront de lancer une irrigation des cultures au bon moment. Les jeunes pousses de l’AgriTech s’intéressent aussi aux biotechnologies, aux biostimulants, aux biocontrôles. Les biostimulants, par exemple, permettent à la plante de mieux résister au stress hydrique. L’objectif des jeunes pousses de La Ferme Digitale est d’accompagner les agriculteurs pour assurer la pérennité de leurs exploitations, avec la perspective d’une meilleure rémunération et donc de potentiellement, d’initier, en suscitant des vocations, une future génération d'agriculteurs. » Participer à l'amélioration des pratiques agricoles dans le monde Ce numérique champêtre ne résoudra évidemment pas, à lui seul, tous les problèmes liés à la crise climatique, énergétique, socioéconomique ou encore l’insécurité alimentaire que la guerre en Ukraine a engendrée. Mais les innovations que les jeunes pousses de l’AgriTech ont développées participent déjà à l’amélioration des pratiques agricoles dans le monde. Des solutions numériques qui affichent cette fois une ambition commune, celle d’une agriculture de qualité dans le respect, du moins on l’espère, de notre terre nourricière. Vous avez des questions ou des suggestions, vous pouvez nous écrire à [email protected]
    2/25/2023
    2:10
  • Des champs acoustiques pour créer les traitements géniques
    Une jeune pousse française a développé un bioréacteur acoustique pour faire « pousser » de façon industrielle des cellules humaines modifiées qui seront utilisées dans le cadre d’une thérapie génétique. L’objectif de la jeune pousse est de rendre abordable aux patients du monde entier ces thérapies prometteuses, mais dont les coûts de production sont actuellement hors de prix. La médecine dite régénérative, qui est plein essor dans le monde, est de plus en plus employée pour traiter certains types de cancer. Mais l’industrie biopharmaceutique se heurte actuellement à une problématique majeure. Les prix de production de ces nouvelles thérapies dites cellulaires ou géniques, qui peuvent atteindre des millions de dollars, rendent inaccessibles ces traitements à la plupart des patients. Démocratiser l’accès en réduisant les coûts, tel est l’objectif de la jeune pousse française Kolibri, issue du programme 21st de l’école d’ingénieurs CentraleSupélec, qui a mis au point un bioréacteur qui utilise des champs acoustiques pour produire en masse les molécules nécessaires aux thérapies géniques. Les densités cellulaires traitées par ce nouveau type de bioréacteur sont 10 fois supérieures aux standards du marché, nous précise Amélie Quilichini cofondatrice de Kolibri.  Cellules en lévitation « Le colibri, quand il vole, nous donne l’impression qu’il est en suspension et en lévitation dans les airs et c’est exactement ce que nous réalisons, mais avec des cellules humaines qui entrent alors en lévitation quand elles sont soumises aux champs acoustiques de nos bioréacteurs. Pour bien expliquer, par analogie, les effets de ces ondes sonores sur les cellules, nous pouvons imaginer le cas d’une personne qui est dans une salle de concert, elle ressent physiquement les vibrations de la musique à travers son corps. Nous utilisons ces mêmes propriétés de la propagation des ondes acoustiques, mais à des échelles microscopiques dans les bioréacteurs Kolibri et nos recherches nous ont permis de calibrer les bonnes fréquences audios afin d’optimiser leurs effets sur des cellules », explique Amélie Quilichini. Elle poursuit : « Le déplacement des molécules en lévitation dans l’appareil permet en les concentrant de les rassembler dans un petit volume, ces champs acoustiques forcent alors la rencontre des cellules en suspension avec des brins d’ADN pour les modifier. Et c’est ainsi que nous parvenons à réduire les coûts de production des thérapies géniques, en affichant un rendement de 100 fois plus élevé que les autres méthodes. Kolibri permet ainsi aux cellules d’interagir en masse avec des réactifs et des bouts d’ADN, des produits qui, par ailleurs, coûtent environ 3 millions de dollars le gramme. Jusqu’à présent, les physiciens et les biologistes n’avaient pas pour habitude de se parler et lors de sa conception, notre projet a suscité un peu de réticence de la part des professionnels de la biopharmaceutique. Mais aujourd’hui, le bioréacteur Kolibri est fonctionnel et il intéresse plusieurs bio tech dans le monde. »   Un marché estimé à plus de 9 milliards de dollars en 2026 La production des thérapies géniques représentait déjà 3 milliards de dollars en 2020. Et avec 20 % de croissance annuelle, l’industrie biopharmaceutique estime que ce marché dépassera les 9 milliards de dollars en 2026. Par ailleurs, la mise au point du bioréacteur de Kolibri qui s’appuie sur des recherches scientifiques fondamentales de la physique acoustique et de la biologie moléculaire, permet aux chercheurs d’expérimenter de nouvelles thérapies géniques et de nouveaux médicaments qui n’existent pas aujourd’hui. La jeune pousse française prévoit de commercialiser son procédé courant 2024. Vous avez des questions ou des suggestions, vous pouvez nous écrire à [email protected]
    2/18/2023
    2:09

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