La filière nucléaire a le vent en poupe. Elle est en croissance presque partout dans le monde : en Asie, en Amérique du Sud, au Moyen-Orient, en Afrique. Les États-Unis ou la France ont renouvelé leurs engagements en faveur de cette énergie. Et l’un des premiers arguments avancés pour justifier ce retour en grâce, c’est la lutte contre le réchauffement climatique. Le nucléaire émettant peu de gaz à effet de serre. Mais les opposants à l’atome ne manquent pas de pointer les failles du nucléaire : le risque d’accident, ou encore la délicate question des déchets radioactifs. L’urgence climatique impose-t-elle le développement du nucléaire ? Quelles alternatives pour atteindre les objectifs environnementaux ? Pour en débattre : - Nicolas Nace, chargé de la campagne, transition énergétique à Greenpeace  - Ludovic Dupin, directeur de l’information à la Société française d’énergie nucléaire (SFEN)

Ils se multiplient et placent Éric Zemmour toujours plus haut : les sondages font beaucoup parler d’eux, à six mois du premier tour de l’élection présidentielle en France. Dernier en date, un sondage Harris Interactive publié ce mercredi 13 octobre annonce le polémiste - qui ne s’est pas déclaré candidat - avec un score de 17% à 18% le qualifiant pour le second tour de l’élection face au sortant Emmanuel Macron. L’histoire montre que les sondages sont loin d’être une science exacte, pourtant ils sont scrutés de plus en plus près. Comment expliquer ce phénomène ? Quel crédit apporter aux sondages ? Que disent-ils de la vie politique actuelle ? Pour en débattre : - Emmanuel Rivière, directeur international pour les  études politiques de  Kantar Public - Stéphane Hoynck, secrétaire général de la commission des sondages - Benjamin Morel, docteur en science politique de l'École normale supérieure Paris-Saclay, et maître de conférences en droit public à l'Université Paris II Panthéon-Assas

L’Europe est touchée par une crise énergétique sans précédent. Partout les factures s’envolent : + 37% pour l'électricité en un an en Espagne, + 30% pour le gaz au prochain trimestre en Italie, + 12,6% pour le gaz réglementé en France depuis le 1er octobre. Pour tenter de limiter cette flambée des prix, la Commission européenne doit présenter ce mercredi un projet de mesures à court terme. Comment expliquer cette situation ? Quelles sont les priorités ? Cette crise menace-t-elle la COP26 qui se tiendra dans moins de trois semaines ? Pour en débattre : - Anna Creti, professeur d’économie à l’université Paris Dauphine, directrice de la chaire d’économie du climat à l’Université Paris Dauphine - Phuc-Vinh Nguyen, chercheur, politique française et européenne de l’énergie, co-auteur d’ une analyse sur la hausse des prix de l’énergie : « Flambée des prix de l’énergie en Europe, comment surmonter cette crise des énergies fossiles ? » - Jean-Yves Mano, président de l'association des consommateurs CLCV (Consommation logement cadre de vie)

« France 2030 », c’est le nom du vaste plan d’investissement que le président français Emmanuel Macron présentera ce mardi depuis l’Élysée. Doté d’une trentaine de milliards d’euros, il doit prendre la suite du plan de relance et ciblera des secteurs porteurs d’avenir : les semi-conducteurs, les biotechnologies et la santé, les batteries, l'hydrogène ou la décarbonation de l'industrie. Remettre la France sur le devant de la scène face aux champions américains et asiatiques tout en réduisant l'empreinte environnementale d'un secteur très polluant : tel est le difficile équilibre à trouver pour l’exécutif. Quelles sont les priorités en vue de la France de 2030 ? Comment financer un tel plan ? Sera-t-il suffisant pour reconquérir la souveraineté industrielle de la France ? Pour en débattre : - Nadine Levratto, économiste, directrice de recherche au CNRS à l’Université Paris Nanterre - Vincent Charlet, délégué général du think tank « La Fabrique de l'industrie »   - Aloïs Kirchner, spécialiste de la politique industrielle à l'institut Montaigne. Auteur de la note publiée, lundi 11 octobre, Automobile : feu vert pour une industrie durable.

Après demain dimanche (10 octobre 2021) quand les cloches retentiront pour attirer les fidèles à l’Église, il est certain que la messe aura un goût différent. Certains curés en feront peut-être le sujet de leur homélie ; d’autres iront peut-être jusqu’au sermon.  Et de très nombreux fidèles auront l’esprit occupé par ce choc révélé cette semaine avec du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église dirigée par Jean-Marc Sauvé, qui a travaillé des mois pour mesurer l'ampleur des violences et agressions sexuelles commises par des religieux, des prêtres et des laïcs.  Des attouchements, des viols sur des enfants sous emprise. Comment tout cela a-t-il pu se produire ? Pourquoi n’apprendre qu’aujourd'hui l’ampleur de ce péché majeur qu’est de toucher un enfant ? Et maintenant, que faut-il faire ? Pardonner ? Indemniser ? Changer les règles de l’Église ? C’est le débat du jour sur RFI. Avec : Père Hugues de Woillemont, secrétaire général et porte-parole de la Conférence des évêques de France Christine Pedotti, directrice de la revue Témoignage chrétien, autrice du livre Qu'avez-vous fait de Jésus (éditions Albin Michel) Astrid Kaptijn, professeur de droit canonique à l’Université de Fribourg en Suisse, membre de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (CIASE) François Devaux, co-fondateur de La parole libérée.